“Nul n’est au dessus de la loi” cette assertion législative semble de ne pas concerner Djonké Yarnagoré dit Babou Yara et ses acolytes. Alors, ça mérite de s’interroger, qui est ou qui sont ses protecteurs en défiant la loi ? En effet, cette affaire est dûe à l’usurpation voire arnaque du titre Foncier N°11247 sis à la Cité du Niger Bamako dont le propriétaire est un Opérateur économique, Bazoumana Fofana.
Les faits remontent dans les années 1996, le moment où ce vieux octogénaire a été dépossédé de son Titre Foncier N°11247 par Djonké Yarnagoré communément appelé Babou Yara, d’une dimension de 5 hectares sis à la Cité du Niger. Dès lors, l’affaire est devant le tribunal de la Commune II. Et depuis, le dossier n’a pu suivre son cours normal. Bien que le verdict de la justice n’a pas encore tombé, le “Puissant ami” comme d’aucun le dise, à la personne Babou Yara s’est permis d’engager une entreprise chinoise pour aménager le ledit terrain. Il semblerait que Babou Yara se fout de la gueule de justice malienne, pour motif qu’il aurait financé les campagnes présidentielles d’actuel locataire de Koulouba, en l’occurrence Ibrahim Boubacar Keïta. Selon nos sources, malgré les injonctions du Vieux Bazoumana Fofana par voie d’huissier et les autorités compétentes ; Babou continue à travailler sur le terrain, dont une entreprise chinoise est entrain d’effectuer les travaux.
L’homme est, aujourd’hui, resté sans voix, il demande tout simplement aux autorités compétentes voire le Président de la République en personne, Ibrahim Boubacar Keïta d’annuler le transfert frauduleux et flagrant fait par tricherie sur son Titre foncier N°11247 par le Groupe Me Abdoulaye Garba Tapo, ancien ministre, Cheick Cissé, Me Mountaga Tall, Djonké dit Babou Yara, Mme Cissé Safi et le Service des domaines pour que le dossier puisse continuer son cours normal au tribunal de la Commune II pour la surenchère prévue par la loi.
Dénonçant une tricherie et une combine, Bazoumana Fofana décida, à partir de ce jour d’user de toutes les voies de droit pour dénoncer cette forfaiture. Du tribunal de la commune II, l’affaire est finalement arrivée au niveau des chambres réunies de la Cour suprême, après la Cour d’Appel. «Selon les chambres réunies, la saisie, tout comme la vente de mon titre, avaient été irrégulièrement opérées eu égard à l’absence du ministère public à l’audience de jugement d’adjudication du 6 juin 1996», a-t-il souligné. Affaire à suivre !
S.K. KONÉ