Caisse Nationale d’Assurance Maladie : Grand bond en avant

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Publié le mercredi 3 fevrier 2016 | L’Essor

Le budget est en fête. Les chiffres se portent de mieux en mieux. Du moins, c’est qui ressort des travaux de sessions des administrateurs visiblement contents des performances sous la présidence du PCA Cheick Oumar Dia en présence bien sûr du Directeur de la Canam Luc Togo.
En début d’année, l’heure est au bilan à la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM). Un coup d’œil dans le rétroviseur permet de se faire une idée sur le résultat obtenu au cours de l’année écoulée et de poser les jalons des réalisations durant la nouvelle année. D’abord, à titre de rappel les activités de la Canam contribuent à l’atteinte de l’objectif n°9 du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS) 2014-2023.
Celui-ci devrait hâter le développement d’un système de financement permettant une meilleure mobilisation et utilisation des ressources financières pour la santé, une meilleure accessibilité aux services de santé et qui incite les prestataires et les utilisateurs à être plus efficients ». C’est dans cette logique que s’inscrivent les activités qu’elle doit mener durant l’année 2016.
Ce programme sera axé, entre autres, sur le développement du système intégré d’identification biométrique de type web services, la poursuite et le renforcement des opérations d’immatriculation par l’intensification de la campagne d’enrôlement de proximité ainsi que l’observation d’une plus grande célérité dans la production des cartes d’assurés.
Sans omettre l’extension progressive de l’offre de soins à travers le conventionnement avec les prestataires de soins du secteur privé (cliniques, laboratoires, cabinets de soins…), le renforcement du contrôle médical afin de contribuer à l’amélioration de la qualité des services rendus et lutter contre la fraude. Enfin, s’y greffent la poursuite et le renforcement de la communication autour de l’AMO et l’optimisation du dispositif de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) vers une couverture maladie universelle.
Toutes ces activités se réaliseront autour d’un budget équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 36 489 970 000 F CFA contre 28 883 553 575 F CFA en 2015. Dans ce montant global, les recettes à mobiliser comprennent les produits techniques (cotisations). Celles-ci de nature diverse, représentent respectivement 95,69% et 4,31% des recettes totales. Elles évolueront respectivement de 26,92% à 14 ,67% en 2016, par rapport à celles de l’année dernière.
Quant aux produits techniques, ils sont répartis entre les cotisations recouvrés par la Caisse de Sécurité Sociale (CMSS) pour un montant total de 19 613 823 000 F CFA, soit 56,17%. Celles de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS sont de 15 303 002 000 F CFA, soit 43,83%. Pour l’exercice en cours, l’ensemble des recettes sont estimées à 1 573 145 000 F CFA contre 1 371 853 575 en 2015, soit une hausse de 14,67%. Celles-ci vont constituer des intérêts et dividendes et de la subvention de l’Etat.
S’agissant des dépenses de la caisse, elles concernent entre autres : les techniques, l’investissement et équipements et celles du fonctionnement. Ainsi, le montant des dépenses techniques se chiffre à 23 256 735 852 F CFA. Celles-ci représentent 63,73% des dépenses totales contre 13 725 571 363 F CFA en 2015. Quant aux dépenses d’investissement et d’équipements et celles du fonctionnement, elles s’élèvent respectivement à 4 557 009 692 F CFA, soit 12,49% et 8 676 224 456 F CFA, soit 21,01%.
Le plein de formation
Elle a permis d’examiner le plan quinquennal de formation 2016-2020. Ce plan se révèle comme un document de référence pour la mise en œuvre du système de formation de la CANAM.
Ainsi, son élaboration permettra à la Caisse de disposer d’un document de référence en matière de formation continue du personnel, d’harmoniser les méthodes de conception et de mise en œuvre des activités de formation , de mettre en place un dispositif de contrôle de la qualité des activités de formation et mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation des résultats de la formation.
Aussi, les programmes de formation doivent être en adéquation avec le référentiel des emplois et des compétences des métiers de la Canam. C’est en cela que l’amélioration de la qualité de la formation est recherchée par la mise en compte du passage d’une logique basée sur l’acquisition des connaissances.
Signalons que le coût du plan de formation 2016-2020 s’élève à 1 019 800 000 F CFA. Par rapport à celui du plan opérationnel de 2016, il est estimé à 193 800 000 F CFA. Et servira au renforcement des capacités du personnel de la Canam.
Diakalia M Dembélé
Source: L'Informateur