La 4e édition de l’émission dialogue de génération de la Maison de la presse en partenariat avec la société de télécommunication Sotelma/Malitel a eu lieu le samedi 30 janvier 2016, à la Maison de la presse. Elle avait comme invité, le Dr. Abdoulaye Niang, de l’association ‘’JOKO NI MAAYA’’.
Il faut rappeler que le dialogue de génération est une émission initiée par la Maison de la presse dont le but est de créer un cadre d’échange éducatif et constructif entre la jeune génération et les ainés pour une meilleure capitalisation de leur expérience. Le docteur Abdoulaye Niang, est né le 30 janvier 1949 à Kenieba. Il est le président du Centre Sène d'études stratégiques sur le co-entrepreneuriat Groupe de réflexion stratégique, de communication et de facilitation JOKO ni MAAYA. Il est diplômé d’ingénieur de travaux statistiques du Centre européen de formation des statisticiens et économistes des pays en voie de développement (CESD), Paris (1971), le Certificat de gestion des entreprises (CAGE) Bamako, (1975), Master (1979) et PhD (1980) en économie agricole de Purdue University, West Lafayette Indiana, USA.
Niang est de la communauté des chercheurs socio-économistes sur le co-entrepreneuriat avec la véritable fonction de trouver des solutions de rechange aux politiques existantes fondée sur l’analyse de la Situation de la globalisation de co-entrepreneuriat pour l’identification de la Cause profonde de la Crise Sociale globale et Sécuritaire et les relations sous-jacentes. Il a aussi, servi comme directeur du bureau sous-régionale de l’Afrique de l’Ouest de la CEA et conseiller auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour la période 2007-2009 marquée par le Programme de communication stratégique afin d’aider à raffermir la volonté collective et promouvoir la détermination partagée autour de la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse (SACRR) et la Vision de globalisation de co-entrepreneuriat à prospérité partagée dans la stabilité, la Paix et la Sécurité.
Pour l’invité du jour, il doit cette réussite à sa mère, qui a tout fait pour qu’il soit ce qu’il est aujourd’hui. Il dit avoir reçu de sa maman une éducation exemplaire. ‘’ Quand vous avez une mère éducatrice et protectrice, elle vous protège durant toute votre vie. La jeune génération doit chercher la bénédiction des mamans » a-t-il indiqué. Il estime que le général Moussa Traoré a été le seul président qu’il a connu dans sa vie et que ce dernier avait confiance à ses élites. Il dit avoir refusé d’être le conseiller économique de Moussa Traoré.
A la question de savoir pourquoi il est tout le temps critique envers nos autorités, il répond : ‘’Je n’ai rien à envier à un Premier ministre, j’ai trois fois le salaire d’un ministre malien et je suis payé par les Nations Unies pour dormir. Qu’est-ce que je dois chercher plus. J’ai refusé d’être le conseiller économique de Moussa Traoré, j’ai démissionné de la CMDT. Ce n’est au moment où je suis payé pour dormir que je dois envier un poste. Quand on est mathématicien, on ne peut être que dans l’analyse critique, on ne peut pas être politicien. J’ai décidé de faire la promotion de l’agriculture familiale au Mali avec plus de 100 hectares à Samanko. De nos jours, le Mali n’a qu’une administration minable. Ceux qui sont aux affaires ne sont que mes juniors, des amateurs, car j’ai commencé à servir en 1972. Ceux qui veulent me barrer la route, afin que je ne mette pas mes projets en marchent sont de nos jours avec les plus grandes mafias du monde : la mafia corse. Donc dès que j’ai l’occasion, je vais les smatché ’’.
B. Bouaré