Comme en 2009, l’équipe de RD Congo disputera la finale du Championnat d’Afrique des nations, le 7 février 2016. La RDC a décroché sa qualification à l’issue d’une demi-finale du Chan 2016 très serrée, face à la Guinée, ce 3 février à Kigali.
Fin du rêve pour la sélection guinéenne de football. Celle-ci ne décrochera pas le premier titre continental de son histoire, grâce au Chan 2016. En effet, le Sily National a subi la loi d’une équipe congolaise plus réaliste, ce 3 février à Kigali, en demi-finale de la coupe d’Afrique des joueurs locaux.
Tout s’est réglé aux tirs au but pour les Guinéens, comme en quarts de finale. Sauf que les Ouest-Africains ont été les plus maladroits dans cet exercice, cette fois, avec des ratés d’Ibrahima Sory Bangoura, de Mohamed Thiam et de Mohamed Youla. Ricky Tulenge et Joyce Lomalisa ont également échoué. Mais les Léopards se sont tout de même imposés 5-4 durant cette séance pleine de crispation.
La Guinée loupe le coche
Une conclusion à l’image de ce match. En effet, aucune des deux équipes ne parvient à développer ce football qui avait tant séduit au premier tour du Championnat d’Afrique des nations. Congolais et Guinéens sont visiblement fatigués pour ce qui est leur cinquième match disputé en deux semaines. Cette première demi-finale est terne, avec beaucoup d’approximations techniques et peu d’occasions de but franches.
Les plus nettes sont à mettre au crédit de la Guinée. Il y a notamment ce coup franc puissant intercepté par Ley Matampi (43e), puis une parade du portier congolais qui, sur un coup de tête d’Ibrahima Sankhon, dévie le ballon sur le poteau (57e).
Les jeunes joueurs du Sily sont maladroits dans le dernier geste. Les Léopards, privés de leur attaquant Héritier Luvumbu (blessé), ont, eux, du mal à bousculer leurs adversaires. Seule une superbe et lourde frappe de Doxa Gikanji, avec la balle qui heurte la transversale, rappelle alors que les Congolais sont les grands favoris de ce Chan 2016.
Les Léopards, comme en 2009
A la 103e minute, le meneur de jeu Guy Lusadisu déborde toutefois un Ibrahima Sory Bangoura épuisé et centre en retrait vers Jonathan Bolingi. L’attaquant jaillit entre deux défenseurs et catapulte le ballon au fond des filets avec une tête plongeante : 1-0.
Le sélectionneur Florent Ibenge pense que ses joueurs ont fait le plus dur. Mais Sankhon égalise à l’ultime seconde de la prolongation, avec un tir au ras-du-poteau gauche adverse : 1-1, 120e+2. Un retournement de situation incroyable mais sans conséquence... ( ) Lire la suite sur Rfi.fr