Le directeur de la communication de la présidence de la République, Racine Thiam, a échangé avec les hommes des médias sur les actions du Président de la République. C’était dans le cadre du nouvel espace de débat dénommé «Rendez-vous avec Koulouba», une initiative de la Maison de la presse, laquelle vise à instaurer un cadre d’échange et de débat entre les journalistes et Koulouba.
Au cours de cet échange avec la presse, Racine Thiam a passé en revue les actions menées par le Président de la République dans le cadre de la stabilisation du Mali, de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie des Maliens.
Il a notamment abordé avec les journalistes la récente suspension du droit de vote du Mali à ONU, l’équipement des forces armées et de sécurité, la non tenue de l’élection législative partielle du cercle d’Ansongo dans la commune de Talattaye, la problématique de l’emploi et de la formation professionnelle et technique des jeunes.
Il a relevé qu’IBK est un Président qui tient ses promesses. «IBK avait promis l’honneur et le bonheur aux Maliens. Nous sommes au Mali dans cette dynamique, certes, quelques arbres sont tombés, et ces arbres qui sont tombés ont fait énormément de bruits. Du coup, personne n’a vu la forêt qui était en train de pousser pendant ces deux dernières années», a-t-il soutenu.
Selon lui, l’honneur du Mali passe par l’équipement des forces de défense et de sécurité. «Dans ce domaine, des efforts sans précédent ont été déployés, notamment par l’adoption de la loi d’orientation et de programmation militaire. Aujourd’hui, nos forces sont dotées d’équipements de qualité. On les voit avec des rangers et de nouvelles tenues.
Ce qui n’était pas le cas, il y a deux ans où ils portaient des tapettes lors des combats», a-t-il déclaré. S’agissant de l’amélioration des conditions de vie des populations, il a rappelé l’augmentation de 20% en deux ans du salaire des fonctionnaires, les primes de logement aux militaires et une prévision en augmentation salariale de 7% en fin d’année.
Parlant de la gouvernance, il a estimé que le fait que les recettes du budget de 2016 dépassent 1000 milliards est la preuve que des décisions ont été prises pour permettre aux entreprises de générer des ressources. Il a aussi saisi cette opportunité pour parler des fruits du voyage chinois qui commencent à tomber. Il a notamment relevé la signature de la convention pour la construction du chemin de fer Bamako-Dakar et pour l’installation de quatre usines.
Bien sûr, le directeur de la communication de la présidence a été interpellé sur le relèvement de l’ambassadeur du Mali à l’ONU. Il s’était d’abord refusé à commenter une décision prise par le Président de la République et le Premier ministre. Avant de préciser: «On a trop longtemps dit dans ce pays que personne n’est sanctionné, et une fois qu’on sanctionne, on dit encore qu’on l’a humilié devant ses pairs.
Si on fait honte au président de la République devant ses pairs, quel que soit le niveau de responsabilité, il faut que des responsabilités soient situées et que des conséquences tombent, tant que cela n’est pas, on ne peut pas sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes”, a-t-il expliqué.
Avant d’ajouter: «C’est Kassé qui était l’ambassadeur du Mali auprès des Nations unies et quand il y a un dysfonctionnement, il en est un des premiers responsables. Les têtes seront d’abord coupées et ensuite on regardera comment les choses se sont passées». Il a conclu que c’est un signal fort pour la bonne gouvernance.
Youssouf Diallo