Du rififi aux logements sociaux de Niamana : hier tôt le matin, les occupants des logements (une centaine) ont pris d’assaut « Pacifique » du nom de l’école privée illégalement érigée sur le site laissé pour la construction d’un marché.
Dans notre parution numéro 266 du mercredi 13 janvier 2015, nous titrions à la Une : ‘’Logements sociaux de N’Tabacoro : Une association accuse le ministre Dramane Dembélé d’ériger une école privée sur un espace public’’.
Selon les manifestants, l’école en cause appartient au ministre Dramane Dembélé. Dénonçant le ministre, à hue et à dia, les manifestants se sont fendus d’un avertissement au Premier ministre, qui selon eux doit agir. La manifestation qui a enregistré la participation active de certains habitants venus des logements sociaux de N’tabacoro, Yirimadio et autres a gagné en intensité.
Dans notre parution numéro 266 du mercredi 13 janvier 2015, nous titrions à la Une : ‘’Logements sociaux de N’Tabacoro : Une association accuse le ministre Dramane Dembélé d’ériger une école privée sur un espace public’’.
Selon les manifestants, l’école en cause appartient au ministre Dramane Dembélé. Dénonçant le ministre, à hue et à dia, les manifestants se sont fendus d’un avertissement au Premier ministre, qui selon eux doit agir. La manifestation qui a enregistré la participation active de certains habitants venus des logements sociaux de N’tabacoro, Yirimadio et autres a gagné en intensité.
La gendarmerie dépêchée sur les lieux s’en est mêlée par des manœuvres dissuasives. Une manifestation monstre suivie d’un sit-in de l’Association pour le développement des logements sociaux de N’Tabacoro(Adlos) a belle et bien eu lieu. La colère était perceptible : « nous n’accepterons jamais qu’un ministre se permet de modifier illégalement l’usage d’un espace public… », lancent certains manifestants. Sur les pancartes, on pouvait lire entre autres : « non à l’exploitation illicite des espaces publics », « nous disons non à la construction d’une école privée sur un espace public », « nous voulons des écoles pour nos enfants ».
Les manifestants qui ne sont pas à leur premier coup d’essai ne comptent pas baisser les bras. Loin s’en faut.
Aliou Touré