C’est dans une atmosphère sereine que se déroulent les discussions entre les dirigeants du Gatia et de la CMA pour régler les aspects techniques et pratiques d’une gestion sécuritaire conjointe de la région
Après l’entrée, mardi, des combattants du Groupe d’autodéfense touareg imghads et alliés (Gatia) à Kidal, la situation dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas focalise l’attention aussi bien des autorités que des acteurs de la communauté internationale, partenaires de notre pays dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Dans la ville de Kidal, le calme règne. Le député élu à Kidal, Ahmoudène Ag Iknass, confirme l’absence de tension qui prévaut depuis l’arrivée aussi bien des chefs politiques que des combattants du Gatia. « Je suis à Kidal. Ici, il n’y a vraiment pas de tension. Nous sommes étonnés d’entendre qu’il y a une tension ici. Ce qui est vrai et qu’il faut retenir est que les chefs politiques du Gatia sont à Kidal depuis le début de l’année. Et un cadre de concertation a été mis en place avec les responsables de la CMA à Takalot.
Ce qui a permis l’entrée dans la ville des combattants du Gatia originaires de Kidal. Il faut noter que pour faciliter l’opération, les deux parties avaient même convenu de certaines modalités, notamment faire entrer les véhicules des combattants armés du Gatia par colonnes de cinq. Ce qui a été fait. Mais le nombre impressionnant des hommes auraient créé une certaine panique », a expliqué l’élu qui assure que le cadre de concertation mis en place demeure fonctionnel.
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