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Demande de départ du GATIA à Kidal : La Plateforme déplore que “la CMA joue au dilatoire”
Publié le vendredi 5 fevrier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Le
© AFP par KENZO TRIBOUILLARD
Le MNLA à côté de l`ancien gouvernorat de Kidal




Face aux critiques des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad suite à l’entrée de nombreux combattants du Gatia dans la ville Kidal jusqu’ici contrôlée par les premiers, Mohamed Ould Mataly, un des responsables influents de la Plateforme, a soutenu à nos confrères du 22-Septembre que cette entrée des combattants à Kidal est une chance pour la paix.
“C’est la preuve que le processus de paix avance. Nos éléments sont entrés à Kidal avec, bien sûr, l’accord de la CMA. C’est un processus issu du compromis d’Anefif. Il devait aboutir depuis le 31 janvier 2016. Nous sommes à Kidal pour préparer une rencontre quadripartite Plateforme-CMA-médiation internationale-gouvernement du Mali. Cette rencontre doit se tenir entre le 15 et le 20 février.
Nous y sommes pour prendre part à la commission d’organisation devant préparer ce forum. Donc, nous y sommes pour la paix, pour la réconciliation nationale et pour enterrer définitivement la hache de guerre. Il n’y a donc aucune violation ni de l’accord pour la paix ni de l’entente d’Anefif. Nous sommes en quête de paix”, a insisté Ould Mataly.
Il a dénoncé que ses “frères de la CMA aiment beaucoup jouer au dilatoire en essayant de retarder le processus de paix. A Anefif, nous étions partis pour deux jours, il aura fallu 14 jours pour trouver un accord. Aujourd’hui à Kidal, ils vont tenter de faire la même chose pour empêcher cette rencontre ou du moins la retarder pour ralentir la dynamique de paix.
Alors que le temps presse, les populations du Nord du Mali continuent de souffrir, la famine s’accentue et beaucoup d’espoir repose sur les signataires de l’accord pour la paix. Nous n’avons pas le droit de décevoir ceux qui nous ont fait confiance. Je lance donc un appel aux signataires afin qu’on avance.
Ce n’est pas facile. Mais, il faut y aller. Si tout le monde s’engage comme la Plateforme, la situation va positivement évoluer. Encore une fois de plus, je pense que la paix est possible et notre présence à Kidal en est un témoignage éloquent”.
Source: L'Indicateur du Renouveau
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