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Opérations de développement agricole : L’Office de la Haute Vallée du Niger : de mal en pis
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  La Sirène
Riz
© Autre presse
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Apparemment la situation à l’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) ne ferait que s’empirer à cause de la gestion calamiteuse de son ancien directeur, en l’occurrence M. Djiré, parti à la retraite, il y a environ un an.
Selon nos sources, de 2012 à nos jours, la situation à l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) va de mal en pis à cause de sa gestion catastrophique imputable à M. Djiré, ancien directeur général dudit office. D’entrée en matière, les activités de diversification des cultures et de soutien aux filières comme le sésame biologique, le beurre de karité, le baobab, le soja et le maïs seraient au point mort. En outre, la structure n’arriverait pas à honorer ses engagements à l’égard de ses différents partenaires notamment la société française Huilerie Emile Noel.
Celle-ci aurait versé d’importantes sommes à l’OHVN en espérant s’attendre à des graines du coton. Or, en la matière, c’est bien la Compagnie malienne du développement textile (CMDT) qui est l’interlocutrice appropriée. Celle-ci est-elle une complice dans cette affaire de gros sous? Pour le moment, aucun élément ne nous permet de répondre à cette interrogation embarrassante. Néanmoins, on sait tout de même que dans le cadre de la commercialisation des produits agricoles, l’OHVN avait pris un certain nombre d’initiatives visant à nouer des partenariats avec des sociétés étrangères disposant de moyens financiers importants.
En effet, les campagnes agricoles 2011-2012 et 2012-2013 avaient été unanimement jugées bonnes par des observateurs. Le hic c’est que personne, à part l’ancien Dg Djiré, n’a vu aucune retombée de cette embellie sur le Mali. À titre illustratif, les populations vivant dans les zones relevant de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) sont plus que jamais confrontées à une insécurité alimentaire sans précédent. Personne n’ose aujourd’hui signaler cet état de fait déplorable à qui que ce soit. Continue-t-on à mentir aux plus hautes autorités? Si oui, pourquoi ces dernières aussi ne se déplacent pas afin de s’imprégner des réalités sur le terrain?
C’est pour cette raison que certains milieux ont bien apprécié le limogeage à la hussarde de l’ancien ministre du développement rural Bocary Tréta. De l’Office des produits agricoles du Mali (OPAM) devenu ces derniers temps une sorte de nid d’intellectuels ratés, à l’affaire des engrais frelatés qui continue à susciter des débats via la situation chaotique qui prévaut depuis longtemps à l’OHVN; Tréta aurait transformé en mafia sicilienne les structures relevant de son département.
De nos jours, de nombreux gens sont mécontents de la gestion de Tréta. Il serait donc en train de payer ce qu’il a récemment fait aux autres. On s’accorde à raconter qu’il a élu domicile au siège du Rassemblement Pour le Mali (RPM), son parti d’origine et sa terre d’asile. Ah, ce monde est vraiment versatile !
Pour revenir en douceur à notre sujet principal, nos sources expliquent, qu’actuellement il est difficile pour l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) d’effectuer des missions sur le terrain. Car, les comptes seraient vides et certains partenaires commenceraient à demander l’audit des fonds destinés à la tenue des activités spécifiques. Pourtant, on parle de plus en plus de la passation des marchés fictifs et de la construction d’un chantier gigantesque au profit d’un baron des barons.
En somme, Djiré le directeur à la retraite, aurait laissé l’OHVN dans une situation lamentable. Il incombe au nouveau ministre de mettre de l’ordre dans les services relevant de son département. Malheureusement cette œuvre aussi parait utopique pour qui connait les bruits de casserole qui se font entendre à propos de Kassim Denon. Alors a-t-on remplacé un fantôme par un autre? Le temps nous le dira.
Dougoufana Kéita
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