Après le départ de Baly Idrissa Sissoko à la tête de l’ORTM, une accablante révélation a été faite dans le cadre de la relation entre le ministre chargé de la Communication, Choguel K. Maïga et l’ex directeur de l’ORTM, Baly I. Sissoko.
Selon des informations que nous détenons d’une source comptable dans une des grandes institutions de la place, pour masquer les conditions déplorables des travailleurs l’ORTM, l’ex directeur de l’ORTM, Baly Idrissa Sissoko, donnerait chaque fin de mois une somme consistante de 2 à 3 millions de nos francs au ministre Choguel K. Maïga. Après avoir appris la nouvelle, le président IBK serait rentré dans tous ses états et souffrirait de voir l’enfant de « Bara » ministre en question. Ce qui fait dire à beaucoup de membres de son entourage que Choguel ne survivrait pas au prochain remaniement.
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L’UNTM à l’honneur à Paris ce vendredi 12 février 2016
À l’occasion de la publication de son n° 224 « Les chantiers du syndicalisme en Afrique », la Revue Tiers Monde organisera le vendredi 12 février 2016 à Paris, une table ronde. Ce sera en présence des coordinateurs du dossier Benjamin Rubbers de l’université de Liège et Alexis Roy de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de trois autres contributeurs dont Camille Saïah, consultante, Philippe Lavigne- Delville de l’Institut de recherche pour le développement et Sidy Cissokho de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. On notera aussi, la participation exceptionnelle de Johanna Siméant de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Institut universitaire de France et de l’Union nationale des Travailleurs du Mali.
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Orange Mali et Malitel gagnent chacun plus de 150 milliards de F CFA de bénéfices chaque année
Selon nos sources, les operateurs de téléphonies mobiles Orange Mali et Malitel se tapent gracieusement 150 milliards de francs CFA comme bénéfices chacun avec un chiffre d’affaire de 500 milliards de francs CFA. Pour l’ancien ministre des Finances, Mamadou Igor Diarra, pire, ces operateurs téléphoniques se permettent de développer d’autres activités au sein de leurs entreprises qui échappent totalement à la fiscalité malienne. Ces activités, sont notamment bancaires dont Orange Money et MobiCash. Un projet de loi voté récemment par l’AN permettra non seulement de corriger certaines insuffisances des textes qui réglementent le secteur. Ces nouvelles entrées devraient permettre de renflouer les caisses de l’Etat pour répondre aux problèmes urgents.
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Le Syndicat des Professeurs de l’Enseignement Secondaire des Collectivités (SYPESCO) en arrêt depuis ce matin
Pour non paiement de salaire du mois de janvier 2016, les professeurs de l’Enseignement Secondaire des Collectivités de Bamako observe depuis ce matin un arrêt de travail. Des responsables du syndicat joints au téléphone affirment observer cet arrêt en toute légalité en application de la législation du travail tout fonctionnaire ou contractuel, fut-il des collectivités, a arrêté le travail dès lors qu’il n’est pas payé 5 jours après la fin du mois. La Mairie du district reste alors fortement interpellée pour éviter des sorties intempestives à nos enseignants quand il ne s’agit pas des élèves. Le Mali n’est plus sous GMT où l’on pouvait se permettre d’accumuler des arriérés de salaires des fonctionnaires.
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Développement économique des territoires ruraux de Ségou et Tombouctou : Un financement partiel de plus 17 milliards de F CFA
Le Conseil des ministres du mercredi 3 février 2016 a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de la Convention de crédit n° CML 1342 U, signée à Paris, le 21 octobre 2015, entre le Gouvernement du Mali et l’Agence française de développement pour le financement partiel du Projet d’appui au développement économique des territoires ruraux dans les régions de Ségou et Tombouctou au Mali. Ce projet d’un montant total de 27 millions d’Euros, soit 17 milliards, 685 millions de francs CFA contribuera à la valorisation des productions agro-pastorales et piscicoles, à la prévention des conflits communautaires et au développement des capacités de résilience des populations des régions de Ségou et de Tombouctou à travers la gestion durable des ressources naturelles.
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Près de 98 % de maliens désormais sécurisés par la légalisation de la Carte NINA dès ce 15 février 2016
Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des ministres du mercredi 3 février 2016 a adopté un projet de décret conférant valeur de carte nationale d’identité et de carte consulaire à la carte du Numéro d’Identification Nationale (NINA). Le présent projet de décret confère finalement à la carte NINA la même valeur juridique que la carte nationale d’identité et la carte consulaire pour l’identification des citoyens maliens à l’intérieur comme à l’extérieur.
Cette carte, dont le taux d’enrôlement et de retrait restent considérables. La nouvelle carte comporte des éléments de sécurité, dont notamment, le numéro d’identification, le numéro de série, le code barre, les empreintes digitales qui en renforcent la fiabilité. L’adoption du présent projet de décret contribue à assurer l’accès d’un plus grand nombre de compatriotes à un document d’identité nationale en attendant l’avènement de la carte biométrique de la CEDEAO.
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Assemblée générale constitutive du Groupement professionnel des opérateurs du secteur de la Mode
Le Groupement professionnel des opérateurs du secteur de la mode (GPOM) a tenu la 1ière session de son assemblée constitutive le samedi 6 février 2016 au Conseil National du Patronat du Mali. Placée sous la présidence de M. Almamy Ibrahim Koureichy, chef de Cabinet du ministre de l’Artisanat, de la Culture et du Tourisme, la cérémonie d’ouverture de cette assemblée, s’est déroulée en présence de Mme Maïga Tatou Diakité, présidente du GPOM, ainsi que de plusieurs autres personnalités évoluant dans le secteur.
Cette assemblée constitutive avait pour but de regrouper les opérateurs du secteur de la mode que sont les couturiers, les teinturiers, les créateurs de mode, les promoteurs des instituts de beauté, les salons de coiffure, les bijoutiers et accessoiristes. Elle a été aussi l’occasion d’adopter les statuts et règlement intérieur du groupement pour donner un cadre formel aux activités de ses membres.
Car, des milliers d’hommes et de femmes travaillant dans ce secteur ont besoin aujourd’hui de le dynamiser et de le structurer. Il s’agit d’un enjeu économique et culturel fort pour le pays. Indiquons que derrière chaque grand homme, il y a un homme de mode; et les hommes et femmes du secteur au Mali soulignent qu’ils peuvent bien habiller les plus hautes autorités du pays. Alors, faisons travailler nos artistes, en consommant malien, car c’est ce qui crée de la richesse.