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Focus - Kidal : l’échec d’IBK
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  L’aube
Le
© aBamako.com par A.S
Le Premier ministre, Moussa Mara présente les vœux du gouvernement au président de la République IBK
Bamako, le 29 décembre 2014. Koulouba.Le Premier ministre, Moussa Mara, a présenté les vœux du gouvernement au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qu’il a remercié pour la confiance placée en l’équipe gouvernementale.




La confusion, la plus totale, règne à Kidal depuis une semaine. En effet, cette localité (la 8è région administrative du Mali) est (à nouveau) au centre de toutes les préoccupations.
Si Kidal était jusqu’ici aux mains des mouvements rebelles de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), les combattants du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) ont rejoint leurs « frères », conformément à un protocole d’entente conclu (en l’absence des autorités maliennes) entre les deux parties. Kidal est désormais sous contrôle des mouvements armés : CMA et Plateforme.
Cette nouvelle situation n’intéresse, ni n’émeut les autorités maliennes qui observent un silence de mort, depuis près d’une semaine. En effet, aucun communiqué du gouvernement pour apporter la preuve aux Maliens que les évènements qui se déroulent actuellement à Kidal intéressent Bamako, voire la République.
En vérité, ce silence démontre toute l’impuissance, voire l’échec du régime d’IBK dans la gestion du dossier du nord, particulièrement le cas de Kidal. Au-delà, c’est la preuve que l’Etat malien, contrairement aux promesses électorales d’IBK, n’a aucune autorité sur cette partie du Mali. Kidal n’est plus une ville malienne, son contrôle échappe carrément aux autorités du pays.
C’est dommage pour le Mali. Mais la triste réalité, au-delà de Kidal, est que le Mali est actuellement à terre, à cause d’une mauvaise gouvernance et d’un manque de projet politique porteur pour redresser le pays. Conséquence: le Mali, sous la direction d’Ibrahim Boubacar Keïta, est chaque jour humilié, trimballé et balloté dans toutes les directions sans aucune réaction du pouvoir en place. Un pouvoir qui semble assister en spectateur à l’effondrement du pays.
C H Sylla
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