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Flash - Oumar Mariko l’a affirmé au Pouce : «Il faut engager le Mali vers une 4è République»
Publié le lundi 8 fevrier 2016  |  L’aube
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.




Le président de SADI et député à l’Assemblée nationale, Oumar Mariko, a accordé une interview à notre confrère « Le Pouce ». Un extrait: « J’ai toujours dit que 20 ans après l’avènement de la démocratie, je n’étais pas fier des résultats. Quelques éclaircis ne sont pas suffisants pour donner un chèque en blanc à la démocratie, étant donné que des sacrifices énormes ont été faits. Quand je vois le comportement des acteurs, je ne suis pas du tout fier. Mais cela ne veut pas dire que je le regrette. Je dois jouer ma partition pour que la situation change.
Pour moi, le mouvement démocratique a atteint ses limites. Il est même mort. Il faut applaudir à sa mort. Je vois des gens dire que le mouvement démocratique doit se retrouver. Je prie Dieu qu’ils ne se retrouvent jamais. Parce que s’ils se retrouvent, tels qu’ils se sont comportés, ce n’est pas pour le bonheur du Mali. Je prie Dieu pour qu’il y ait un mouvement révolutionnaire qui se mette en place et qui puisse mettre fin à la troisième république de la démocratie pour engager le Mali vers une 4ème république des vertus basées sur le collectivisme, la reconnaissance du mérite et la sanction de la faute.
C’est pour cette 4ème république que je me bats pour sonner le glas de la 3ème république qui a été vaincue au pouvoir par la corruption, les détournements du denier public, le vol organisé, le mensonge collectif, l’extraction poussée de l’économie nationale et la main tendue à l’extérieur comme étant la solution à nos problèmes.
Ce que cette démocratie a comme d’intéressant, c’est que nous pouvons parler sans aller en prison, nous pouvons faire des journaux, créer des partis politiques. Il faut arriver à développer tout cela, car il y’a des limites. Le mouvement démocratique est mort au pouvoir, vaincu par ces vices. Pour émerger, le Mali a besoin d’un autre type de mouvement pour essuyer définitivement les larmes de ceux qui sont morts dans le combat ou qui sont blessés ».
MAUVAISE GOUVERNANCE : Le Parena revient à la charge contre le régime d’IBK
Le parti pour la renaissance nationale (Parena) prépare activement sa rentrée politique, prévue pour le 20 février prochain. A cette occasion, le parti entend faire une grande innovation avec la tenue d’un espace de rassemblement et de lutte démocratiques et citoyennes, intitulé : « jigiya ni lahidu kènè (forum d’engagement et d’espoir) ». Aussi, le Parena, au cours de cette rencontre, compte aborder tous ces maux qui minent le Mali depuis l’accession d’Ibrahim Boubacar Keita au pouvoir: mauvaise gouvernance, corruption, gabegie financière, immixtion de la famille dans la gestion des affaires publiques, chômage, pauvreté, insécurité…
Comme à son habitude, le parti du bélier blanc veut jouer sa partition en dénonçant tous ces mauvaises pratiques érigées en système de gouvernance sous l’actuel régime.
GREVES EN CASCADE : Le front social en ébullition!
Centres hospitaliers, ORTM….Décidément le malaise gagne tous les secteurs socio-économiques. Ainsi après deux grèves de 72 heures (chacune), le syndicat des travailleurs de l’Office de radiotélévision du Mali (Ortm) envisage de déclencher une grève illimitée si le gouvernement ne prend pas en compte l’ensemble de leurs doléances. Il s’agit notamment de l’abrogation des lois portant sur la restructuration de l’Ortm, la ratification d’une loi sur la redevance audiovisuelle, le retour de la régie publicitaire à l’Ortm.
De leurs côtés, les agents des hôpitaux Gabriel Touré et point G ont également déclenché un mouvement de protestation. Il s’agit pour eux d’exiger des autorités, la satisfaction d’une série de doléances. Ce mouvement au niveau de ces deux grands hôpitaux pourrait être reconduit, indique- t-on.
Au niveau d’autres secteurs comme les transports ou encore la direction nationale du travail, la tension monte. C’est dire que le gouvernement est appelé à gérer un front social qui entre véritablement en ébullition…
Source: L'Aube
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