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© aBamako.com par A.S
Journée mondiale de l’aide humanitaire Bamako, le 19 août 2014.Le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, a présidé la cérémonie d`ouverture de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, au Centre international de conférences de Bamako. |
Pour le retour définitif de la paix dans notre pays, notamment dans les zones endommagées par la guerre, la réhabilitation et la construction des services sociaux de base essentiels afin fournir rapidement aux populations des dividendes de paix visibles s’impose. D'où la mise en œuvre depuis l'année passée d’une commission dénommée "réhabilitation des zones post-conflits" sous l’égide du ministère de l’Action humanitaire. Et, les membres de cette commission se sont réunis, le jeudi 4 février 2016, dans la salle de conférence de ledit ministère pour tenir leur 3e réunion et leur 1re réunion pour l'année 2016.
Cette rencontre des cadres-partenaires était placée sous la présidence du ministre de la Solidarité, de l'Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, l'ambassadeur de la France au Mali, S. E. Gilles Huberson, la représentante spéciale adjointe de la Minusma, coordinatrice humanitaire du Système des Nations unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe.
Selon le ministre Konaté, l'avenir des régions du Nord dépendra, de plus en plus de la mise en œuvre effective de la politique de reconstruction et de développement post-conflit. Et pour y parvenir, ajoutera-t-il, il conviendrait de travailler tous ensemble, à la réhabilitation et construction des services sociaux de base essentiels afin de fournir rapidement aux populations des dividendes de paix visibles.
"La réconciliation et le renforcement de la cohésion nationale sont les facteurs essentiels pour éviter la résurgence de la violence", a-t-il déclaré. A l'en croire, la cessation des hostilités laisse espérer de lendemains meilleurs pour notre pays et prouve que la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation a accompli des progrès ces derniers mois. Le ministre dira que l'année 2016 sera marquée par la continuation de ces actions, dans le cadre du plan de relèvement intérimaire prévu par l'Accord de paix.
Tous les autres intervenants ont apprécié et salué l'état d'exécution sur le terrain.
De juillet à décembre 2015, le gouvernement et ses partenaires ont enregistrés des résultats notables sur les plans régionaux d'urgence. Ceux-ci ont pu apporter certaines réponses aux préoccupations immédiates des populations dans les domaines humanitaires et de la résilience notamment à travers : des distributions de vivres et non vivres aux populations déplacées (rapatriées, réfugiées, et déplacées internes) ; la distribution d'aliment bétail ; la réhabilitation et la construction de centres et postes de santé ; l'accès des populations vulnérables au financement par la mise en œuvre des activités génératrices de revenus (AGR) ; la réouverture de certaines écoles ; l'électrification de la ville de Kidal ; la réalisation de points d'eau et de barrages filtrants ; l'aménagement de sites de retour des réfugiés et le retour progressif de l'administration.
En tout, l'évaluation faite par les différents acteurs de terrain sur l'exécution du plan est à hauteur de 49,7 %. L'évaluation est variable d'une région à une autre, la plus faible ayant été enregistrée à Gao avec 44,33 % et la plus élevée à Tombouctou avec 55,86 %.
Seydou Karamoko KONÉ
Source: Le Flambeau
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