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Les pro-juntes agressent Dioncounda, Cheick Modibo Diarra appelle au calme
Publié le mardi 22 mai 2012   |  Le Républicain


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© AP par DR
Politique: le retour à la démocratie en marche
9 avril 2012.Kati,Mali. Dioncounda Traore le probable Président par interim du pays rencontre le capitaine Sanogo pour échanger l`avenir du pays.


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L’accord permettant au Professeur Dioncounda Traoré de continuer comme Président de la transition, et au Capitaine Amadou Haya Sanogo de bénéficier du statut d’ancien chef de l’Etat, n’a pas suffi pour atténuer les ardeurs des organisations favorables au Cnrdre qui n’ont pas renoncé à la tenue de la ‘’Convention nationale’’ prônée par le président du CNRDRE. A l’appel de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) favorables au coup d’Etat du 22 mars 2012 et de certaines associations de jeunesse comme le mouvement ‘’Yèrèwolo Ton’’, les militants venus nombreux au CICB pour la Convention nationale se sont donné un autre agenda ce lundi 21 mai: marcher sur la primature, puis sur le palais de Koulouba où ils n’ont pas trouvé mieux que d’agresser le Président Dioncounda Traoré qui perdra connaissance. Admis aux urgences de l’hôpital du Point G à quelques kilomètres du palais, le Président Dioncounda a regagné son domicile, dans l’après midi.
Le soir à la télévision nationale, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, s’est adressé à la nation pour dénoncer l’agression perpétrée par les organisations qu’il a appelées au calme, à la sérénité et surtout à renoncer aux marches inopportunes. « Nous devons arrêter de nous divertir pour penser moins au pouvoir et penser plus au nord du pays ». Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra s’est adressé à la nation ce lundi pour dénoncer la marche de la Copam sur le palais de Koulouba, avant d’appeler la population au calme et surtout à ne plus jamais accepter de prendre part à de telles marches qui sont inopportunes aujourd’hui.
Il a souligné qu’au moment où nous nous préparons pour la reconquête du nord du pays, il est inutile de se livrer à de petites querelles pour le pouvoir. Il a constaté que les Maliens deviennent la risée du monde, déchirés dans des guerres fratricides au moment où le nord de notre pays est occupé par des groupes armés. Notre pays ne mérite pas ce traitement, un tel comportement est digne de la jungle. Selon le Premier ministre, nous sommes un pays où les populations peuvent parler et se comprendre pour appliquer les règles de droit. Il a demandé aux manifestants d’arrêter de marcher car leur message étant déjà entendu et sera transmis aux destinataires. Il a invité la population au calme et à régler les problèmes dans le cadre du droit. « Je pensait que le papier signé hier permettrait au pays de se relever et de renouer avec le travail. C’est bel et bien écrit dans l’accord cadre que la Cedeao et le Cnrdre doivent s’attendre sur les organes de la transition, et personne d’autre ne peut interférer, encore moins une convention ne peut permettre d’amener quelqu’un ». Pour le Premier ministre, l’accord cadre a été respecté pour que le pays puisse échapper aux sanctions notamment l’embargo. C’est ainsi que nous pouvions témoigner à la face du monde que nous pouvions surmonter les difficultés, et nous tourner vers le progrès. « Vous m’avez pris, je n’ai pas cherché à être Premier ministre ou à être membre du gouvernement, vous m’avez fait confiance en me choisissant. Si cette confiance demeure, je vous prie de me laisser travailler dans le respect des lois ». Cheick Modibo Diarra ne semble plus vouloir s’accommoder des marches intempestives. « Si quelqu’un vous dit de sortir pour aller marcher, ne sortez pas, parce que cela ne pourra plus être accepté à l’état actuel du pays ». Il a demandé aux radios et à la presse écrite d’aider à apaiser la situation en attendant l’implication de la justice pour préserver la tranquillité dans le pays.
B. Daou

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