La décision du président du CNRDRE le capitaine Amadou Haya Sanogo d’accepter que Dioncounda Traoré préside la transition a été mal appréciée par des partis politiques et associations pro-putschs. Le lundi 21 mai 2012, une marche de protestation a quitté le centre international de conférence de Bamako via la cité administrative pour se diriger vers le palais présidentiel à Koulouba.
A Koulouba, les marcheurs ont pu accéder au palais présidentiel. Selon nos informations, ils ont pu voir le président de la république et les échanges ont mal terminé. Le président de la république a été violement agressé par les manifestants. Pourtant, selon toujours nos sources, le président Dioncounda Traoré avait donné l’assurance aux jeunes qu’il allait démissionner ce mardi à 11 heures.
Après l’agression du président Dioncounda, le capitaine Amadou Haya est venu à Koulouba. Et ensemble-t-il, ils ont pris la direction de Kati.
Les questions qui taraudent les esprits sont de savoir comment les manifestants ont pu accéder facilement au palais présidentiel ? Les services de sécurité ont-ils minimisé l’ampleur de la marche ? Cette nouvelle donne ne va-t-elle précipiter la venue des militaires de la CEDEAO pour sécuriser la transition ?
Dans tous les cas, cette situation exige la démission et l’interpellation des responsables en charge de la sécurité du pays.
A.M