PARIS - François Hollande a reçu dimanche après-midi à l`Elysée pendant près de deux heures les familles des otages français détenus au Sahel, et les a assurées de "l`action constante du gouvernement pour obtenir la libération de leurs proches", a indiqué la présidence de la République.
"Le chef de l`Etat leur a renouvelé la pleine solidarité de la Nation et les a assurées de l`action constante du gouvernement pour obtenir la libération de leurs proches et leur retour en France", a affirmé l`Elysée dans un communiqué.
"La France y travaille avec détermination et responsabilité et aucune piste n`est ignorée ou laissée de côté", a-t-on ajouté de même source alors que l`inquiétude des proches des otages s`est accrue depuis le lancement de l`intervention militaire de la France au Mali, le 11 janvier.
Le président de la République, qui avait déjà reçu ces familles à l`Elysée le 13 septembre et le 15 octobre, leur a également promis que "le gouvernement continuerait à les informer et à leur apporter tout le soutien nécessaire".
Sept Français sont actuellement détenus au Sahel, pour certains depuis plus de deux ans, par des groupes islamistes armés. Les parents de certains d`entre eux ont récemment déploré de ne pas être suffisamment tenus informés.
Dimanche à la mi-journée, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a indiqué que la France n`avait pas de nouvelles "récentes" de ces otages. Soulignant que la France faisait "le maximum" pour les libérer, il a averti que ceux qui les avaient enlevés risquaient "très gros".
Les sept Français détenus au Sahel sont :
Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, enlevés le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Niger à Arlit, un site d`extraction d`uranium.
Serge Lazarevic et Philippe Verdon, présentés comme des géologues
travaillant pour une société malienne, enlevés le 24 novembre 2011 dans leur hôtel d`Hombori au nord-est du Mali, enlèvement également revendiqué par Aqmi.
Enfin, Gilberto Rodriguez Leal enlevé le 20 novembre 2012 dans l`ouest du Mali. Son rapt a été revendiqué par le groupe islamiste Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao).