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Mali: la France "n`a pas vocation à être le Zorro de la planète" (Mélenchon, PG)
Publié le dimanche 20 janvier 2013  |  AFP




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PARIS - Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a estimé dimanche qu'il y avait "beaucoup de points très obscurs" dans l'intervention française au Mali et que la France n'avait "pas vocation à être le Zorro de la planète".

"Beaucoup de points sont très obscurs dans cette affaire", a dit Jean-Luc Mélenchon, invité de l'émission "Tous politiques" France-Inter/LeMonde/AFP.

"Quand le chef de l'Etat dit que les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas engagés, dans ce cas, que faisons-nous là-bas? La France n'a pas vocation à intervenir partout où les populations ont besoin. Nous ne sommes pas le Zorro de la planète!", a lancé le porte-parole du Front de gauche.

François Hollande "se réclame ensuite d'une résolution de l'ONU, mais quand on la lit, il n'y a rien de ce qui se fait qui est dedans! Le seul document écrit qui existe, et dont on ne parle pas, c'est l'accord de défense entre le Mali et la France: contient-il des clauses secrètes?", s'est-il interrogé.

Enfin, M. Mélenchon a jugé, que "du point de vue militaire", "le coup de l'urgence, on nous l'a déjà fait!"

"Il fallait vite se dépêcher d'aller en Irak pour empêcher Saddam Hussein de se servir des armes de destruction massive (...). Le coup d'avant, il fallait se dépêcher d'aller taper Saddam parce qu'il avait débranché les couveuses des bébés au Koweit (...). Il fallait se dépêcher d'aller en Afghanistan parce que c'était là que se trouvaient ceux qui avaient fait sauter les tours...", a-t-il argumenté.

"Chaque fois, c'est la même affaire, et là qu'est-ce qu'on nous dit? +On a été pris par surprise+. Mais c'est une histoire pour les petits enfants!"

"Personne ne peut être pris par surprise, ni la France, ni les Etats Unis", a-t-il pousuivi, citant plusieurs raisons, notamment que "nous, la France, nous avons des satellites et que l'on parle là d'un désert".

"On ne déploie pas une armada pareille par surprise", a-t-il insisté.

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