La Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO a organisé le jeudi dernier au Centre Aoua Keita un atelier de partage et de validation du document de l’étude de l’évaluation du niveau d’inclusion sociale des politiques, en tenant compte de la dimension genre et de l’approche basée sur les droits humains au Mali. Cet atelier était placé sous la présidence du Ministre de la Recherche Scientifique, Mme Bintou Founè Samaké, en présence de la secrétaire générale de la Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO et la responsable de la section des sciences humaines et sociales du bureau régional de l’UNESCO à Dakar.
Dans son discours d’ouverture, le Ministre de la Recherche Scientifique, Mme Bintou Founè Samaké a d’abord salué la qualité de la coopération entre le Mali et l’UNESCO marquée ces derniers temps par un très fort engagement de l’UNESCO à nos cotés, notamment l’adoption de la résolution de l’UNESCO sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, l’organisation du Forum national sur l’éducation à la culture de la paix et l’atelier de réflexion sur l’élaboration d’un programme national sur la culture de la paix.
Selon la Ministre, nos pays éprouvent aujourd’hui beaucoup de difficultés à satisfaire la demande sociale dans toute sa diversité. Pour elle, ces difficultés sont aggravées par les problèmes d’insécurité et de changement climatique. Elle estime que face à cette situation, nos autorités doivent produire des connaissances scientifiques et technologiques et développer nos capacités à capter les innovations à travers la recherche.
Selon Mme Samaké, prendre en compte les besoins et intérêts spécifiques des couches vulnérables est un défi majeur pour les politiques publiques. «C’est la raison pour laquelle cette étude pour l’évaluation du niveau d’inclusion sociale des politiques publiques en tenant compte de la dimension genre et de l’approche basée sur les droits humains est très favorablement accueilli au Mali.
Cette recherche met l’accent sur l’évaluation des cadres politiques et réglementaires afin de faire de l’inclusion sociale un objectif global, un élément central des politiques gouvernementales et du processus de planifications dans la gestion sociale au Mali. Les résultats de cette recherche seront d’une grande importance pour notre pays car ils contribueront, j’en suis sûre à une prise en compte particulière de la dimension genre et de l’approche basée sur les droits humains», a-t-elle déclaré.
Avant de terminer, elle a remercié l’UNESCO pour son engagement et son accompagnement et a souhaité que les critiques et observations feront du document de cette étude un outil précieux qui sera utilisé par les politiques publiques pour une meilleure efficacité.
Fatogoma COULIBALY