Le destin ne pouvait gravement offrir ses services à notre confrère du Sphinx, Birama Touré, à un petit doigt de son mariage. Disparu des écrans radar depuis quelques jours, il cristallise à présent les inquiétudes de sa fiancée, ses parents, ses collègues qui font fonctionner leur stylo à bille au compte des rédactions ou armés de micro, de caméra.
Tout ce beau monde est resté jusque-là sans la moindre nouvelle de lui. Il nous manque ce regard pétillant de jeunesse, d’intelligence. Il incarne à lui seul presque toute la presse : rédacteur, correcteur, monteur… que sais-je encore, avec ses joies et ses peines, ses grandeurs et ses vicissitudes.
Prière à toute personne sensée détenir la moindre parcelle d’information sur sa disparation de les communiquer à la police ou à la Maison de la presse. A bientôt cher confrère !
Georges François Traoré