Le secrétaire général du syndicat national des journalistes reporters du Mali(SYJOR), Baye Coulibaly, en collaboration avec la famille du journaliste disparu Birama Touré, précédemment reporter au journal le SPHINX, a tenu une conférence d’information, le 9 janvier 2016 à la Maison de la Presse, sur les circonstances de disparition de notre confrère.
Depuis le 4 janvier, le secrétaire général du syndicat national des journalistes reporters du Mali, Baye Coulibaly dit avoir reçu l’information sur la disparition de notre confrère Birama Touré. Selon lui, il a aussitôt mis l’information sur le site du syndicat. Et, le syndicat s’est aussitôt rendu dans la famille du confrère pour échanger avec les parents du disparu, a indiqué le secrétaire général. Selon lui, lors de leur entretien avec le patriarche, de nombreuses questions furent posées pour savoir si notre confrère n’avait pas de problèmes spécifiques avec la famille ou un membre de la famille. La famille a notifié l’entente parfaite entre Birama et l’ensemble de la famille. Et, selon les informations reçues ça et là, il passait un bon moment avec la famille et puis se rendait à Sébéninkoro où il passait la nuit dans son logement.
Aux dires de son grand frère aîné Lahou Touré, représentant la famille Touré, il a passé presque toute la journée du 28 janvier à la Maison. Et il a même récupéré, le 29 janvier, pour récupérer la carte d’identité du patriarche afin d’aller faire sa déclaration de mariage. Et c’est après sa déclaration de mariage que Birama Touré a disparu. « Malgré de nombreux appels sur son portable, nous sommes restés sans nouvelles », a dit Lahou Touré le frère aîné de notre confrère. Selon lui, la famille s’était rendue au commissariat du 3ème arrondissement pour faire la déclaration. Le commissaire leur a suggéré de faire des investigations au niveau des hôpitaux, des investigations qui n’ont pas été fructueuses.
Le frère aîné a expliqué que la famille a porté plainte contre X pour permettre au commissariat de saisir à son tour les deux entreprises de téléphonie mobile à savoir MALITEL et ORANGE afin d’avoir les relevés des derniers appels. Les confrères ont posé de nombreuses questions et ont fait des suggestions. En tout cas, selon notre confrère Amadou Maïga du journal le « Guido », la Maison de la presse du Mali a déjà saisi la Sécurité d’Etat pour retrouver notre confrère. Le représentant de la famille Touré s’est dit très touché par cette marque de solidarité de l’ensemble de la presse Malienne. Il a remercié et a salué les uns et les autres. Le secrétaire général du syndicat national des journalistes, Baye Coulibaly pour sa part a demandé aux uns et aux autres de continuer l’information jusqu’ à obtenir satisfaction.
Fakara Faïnké