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Les brèves du jeudi 11 février 2016 : Le Président de la RFA attendu à Bamako ce vendredi
Publié le jeudi 11 fevrier 2016  |  Le 22 Septembre
Joachim
© AFP par A.S
Joachim Gauck




Le Président de la République Fédérale d’Allemagne, Joachim Gauck, effectuera ce Vendredi 12 Février 2016 une visite de travail de 24 heures dans notre pays. Il sera accompagné par son épouse, Mme Daniela Schadt. Durant cette visite de 24 heures au Mali, le Président Allemand sera accueilli sera à l’Aéroport international Modibo Kéita par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéita. Les deux fortes personnalités auront un premier tête-à-tête à l’aéroport, avant de prendre la route pour Koulouba. La délégation présidentielle allemande aura une séance de travail avec la Présidence de la République du Mali, qui sera sanctionnée par un communiqué conjoint des deux parties.
Pour rappel, l’Allemagne fut le premier pays à reconnaître le Mali indépendant. Sa contribution à notre pays couvre divers domaines. Le pays d’Angela Merkel a aussi joué un rôle important dans le dénouement de la crise qui a failli emporter notre pays.
L’ADEMA tente de se refaire une virginité politique
A la peine depuis la fin de ses 10 années au pouvoir et l’euphorie lors des législatives de 2007, l’ADEMA/PASJ connaît une régression dans le landerneau politique malien. En effet, de 55 députés en 2007, le parti de l’Abeille ne compte plus dans ses rangs que 16 députés au sortir des législatives de 2013. Un recul que le PASJ tente aujourd’hui de corriger en se refaisant une virginité politique sur le terrain.
En effet, le week-end dernier, le parti aux couleurs Rouge et Blanc a entrepris une véritable offensive de charme dans la troisième région, le plus grand bastion électoral au Mali. Avec comme objectif d’aller à la rencontre des militants qui lui sont fidèles, à Yanfolila, Kadiolo, au Kénédougou et à Koutiala, entre autres. La délégation était conduite par le Président du CE, Pr Tiémoko Sangaré, en compagnie des ministres Abdel Karim Konaté dit Empé et Dramane Dembélé.
Période de grand amour entre le Mali et la Mauritanie
Tout va bien désormais entre le Mali et la République de Mauritanie. Après un long moment de brouille entre les deux pays, ils viennent de tenir dans notre capitale la 13ème session de la grande commission mixte de coopération, pour mieux asseoir leurs relations. Avant la tenue de cette rencontre, les Présidents des deux pays n’ont cessé de travailler à aplanir les divergences qui existaient.
On se rappelle l’important rôle joué par le Président Abdel Aziz dans l’obtention du cessez-le-feu après les évènements tragiques de mai 2015 à Kidal, suite à la visite de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara et le déplacement personnel du chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita, à Nouakchott lors du décès du fils du Président mauritanien. Sans oublier les nombreuses démarches entreprises par les Présidents pour le renforcement des relations d’amitié et de fraternité entre deux pays contraints à collaborer ensemble pour faire face au terrorisme. Ce qui n’était pas le cas dans un passé relativement récent.
En effet, la Mauritanie s’était toujours plaint du Mali, considéré à tort ou à raison à l’époque comme le ventre mou de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Ce qui avait provoqué pendant un long moment un froid dans les relations entre les deux pays.
Avec cette 13ème session de la grande commission mixte de coopération, les deux pays retrouvent une période de grand amour pour atteindre un objectif commun: faire face ensemble à l’insécurité dans le Sahel, notamment le long des frontières.
Vers la dissolution de la CENI?
De nombreuses réformes sont proposées pour relire la loi électorale de notre pays. Elles visent notamment à renforcer notre démocratie et à moraliser l’espace politique malien. Parmi les innovations apportées, l’obligation pour tout militant de démissionner de son parti s’il veut se présenter sur une autre étiquette et la suppléance pour les députés. Cette relecture de la loi électorale a également occasionné un autre débat concernant le maintien ou la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante. Pour certains, comme le Pr Younouss Hameye Dicko, la CENI est trop budgétivore. D’autres leaders politiques, au contraire, plaident pour son maintien et proposent de renforcer son mandat.
Rassemblées par Youssouf Diallo
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