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Des massacres d’Aguel hok à la libération de Konnan : L’armée malienne a pris sa revanche à bonne date, un an jour pour jour
Publié le lundi 21 janvier 2013  |  Le Zenith Bale


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© Le Zenith Bale par DR
Soldats maliens au nord-ouest du Mali


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Le conflit qui oppose dans le nord du Mali l’armée régulière aux rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés à d’autres mouvements islamistes (AQMI et MUJAO) a été déclenché le 17 janvier 2012 par l’attaque de camps militaires maliens dans le nord du pays par des combattants du MNLA et se poursuit toujours début 2013. Mais c’est l’attaque d’Agelhok, le 18 janvier 2012, avec ses massacres abominables, qui a le plus éprouvé les Maliens. En libérant Konna, le 17 janvier 2013, l’armée malienne a adouci notre cœur et assoupi nos douleurs. Qu’elle en soit félicitée, avec tous nos remerciements à l’endroit de l’armée française qui a totalement appuyé ce combat.


En effet, le 17 janvier 2012, des combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) attaquent les troupes de l’armée malienne à Ménaka dans le nord du Mali. Le 18 janvier, des combattants du MNLA attaquent les camps militaires situés à Aguel’hoc et Tessalit. Dans la nuit du 19 au 20 janvier 2012, l’armée malienne reprend le contrôle des trois villes attaquées par le MNLA. Le 24 janvier, les combats reprennent avec les attaques par le MNLA, soutenu par le groupe salafiste Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly, de plusieurs villes du nord-est du Mali: Aguel’hoc, Andéramboukane et Léré. Les rebelles reprennent la ville d’Aguel’hoc. Pour la première fois, des membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et des rebelles du MNLA ont attaqué conjointement. La guerre est totale jusqu’à l’occupation des trois régions du Nord.

Le 5 avril 2012, avec la prise de Douentza, les rebelles touaregs annoncent la fin de leur offensive, et déclarent le jour suivant l’indépendance de l’Azawad.

À la fin des hostilités avec l’armée malienne début avril, le MNLA et les islamistes tentent d’accorder leurs différences d’opinions pour la mise en marche du nouvel état. Le 27 juin, les islamistes du MUJAO entrent en conflit avec le MNLA pour le contrôle de Gao. Au terme des combats, ils parviennent à prendre le contrôle de la ville aux dépens des touaregs, et le conflit entre ces derniers et les islamistes s’étend au reste du territoire. Au 17 juillet, les touaregs ont perdu le contrôle de toutes les principales agglomérations du nord du Mali.

Le 11 janvier 2013, face à l’avancée des rebelles au-delà de la ligne de séparation des deux Mali et la prise de la ville de Konna, verrou stratégique dans la marche sur Bamako, l’état d’urgence est déclaré dans le pays ; une intervention conjointe immédiate du Sénégal, du Nigéria et de la France est lancée. L’action de l’armée française est effective sur le terrain depuis le 11 janvier 2013. Et le 17 janvier 2013, les troupes maliennes et françaises libèrent Konna. Depuis, c’est la déroute pour les terroristes.

Pour rappel, il faut dire qu’à Aguelhok, les victimes ont été égorgées et les autres tuées d’une balle dans la tête. Une centaine ou plus de morts, tous des militaires ou des gendarmes, ont été abattus alors qu’ils avaient les mains liées dans le dos. Des civils ont également été victimes de ces exécutions.

Les deux attaques d’Aguelhok ont été revendiquées par les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ceux-ci ont reconnu, à demi-mot, qu’il y avait, à leur côté, des hommes de la mouvance de l’ex-chef de la rébellion touareg des années 1990, Iyad Ag Ghali, devenu salafiste.

Si les terroristes sont aujourd’hui dans la terreur, ce n’est que justice. Que la punition continue ! Bon vent à l’armée malienne !

Mamadou DABO

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