C’est un bureau de vingt-deux membres, dont deux femmes, qui préside aujourd’hui aux destinées du Groupement professionnel des opérateurs du secteur de la mode au Mali (GPOM). Une organisation qui a tenu son Assemblée générale constitutive le 6 févier 2016 dans la salle des conférences du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). C’était en présence de nombreuses personnalités.
Agir ensemble pour faire du secteur de la mode un gisement d’emplois et de richesses ainsi qu’une prestigieuse vitrine du Mali !
C’est désormais l’ambition des opérateurs du secteur de la mode (couturiers, teinturiers, créateurs de mode, promoteurs des instituts de beauté et de salons de coiffure, bijoutiers et accessoristes) en déterminés à mutualiser leurs ambitions et talents. D’où la création du Groupement professionnel des opérateurs du secteur de la mode au Mali (GPOM) le 6 févier 2016 dans la salle des conférences du Conseil national du patronat du Mali (CNPM).
«Des milliers d’hommes et de femmes travaillant dans ce secteur ont besoin de se donner la main pour redynamiser et structurer la mode malienne qui représente un enjeu économique et culturel fort», a rappelé la présidente du GPOM, Mme Maïga Mariétou Diakité dite Tatou. Promotrice du Groupe Evidence, elle préside aussi l’Alliance des Couturiers et Créateurs de Mode du Mali (ACCM).
Tout en remerciant ses pairs pour la confiance placée en elle et à son équipe, Tatou, a assuré que leur «espoir pour une meilleure organisation de notre secteur, source de progrès et de réussite, ne sera pas vain». Et de promettre, «nous tacherons d’être à la hauteur de vos attentes».
Pour la présidente du GPOM, c’est «un combat qui commence» à partir de ce 6 février 2016. Une bataille pour plus de visibilité et d’ouverture qui exige la mobilisation et la disponibilité de tous les membres du groupement pour gagner le pari.
«Nous avons un long chemin à parcourir qui nécessitera un dur labeur, beaucoup de persévérance, de courage et une grande détermination», a prévenu Mariétou Diakité Maïga.
Des projets sont déjà à l’étude dans le cadre d’un plan d’action annuel visant a produire rapidement des résultats concrets. Il s’agit notamment du Marché de la mode, de la Maison du Créateur et du Forum des métiers
Sans oublier le «Bamako fashion week» (BFW) dont la première édition a été couronnée d’un franc succès en 2015.
«En collaboration avec l’ACCM, initiateur du projet, nous déterminerons ensemble les modalités de l’organisation pratique de l’activité», assure la présidente du GPOM.
Mais, déjà l’ambition d’un événement prestigieux est palpable. «La semaine de la mode made in Mali se positionnera comme l’une des grandes rencontres dans le domaine. L’objectif sera de magnifier le textile local, de valoriser les bijoux et accessoires Maliens, de montrer les talents de nos stylistes et de prouver au monde entier que nos membres sont capables de relever les challenges du secteur», promet Mme Maïga.
Et bien naturellement que l’apport du gouvernement et d’autres partenaires techniques et financiers ainsi que des annonceurs ne sera jamais de trop pour concrétiser ces initiatives, traduit par du concret cette ambition à la hauteur des potentialités et des talents du secteur !
Moussa Bolly