L’armée malienne sera bientôt présente à Kidal, selon la CMA. Pour ses responsables, «des discussions sont en cours pour faciliter ce retour». L’annonce du retour de l’armée à Kidal est une des dispositions de l’Accord d’Alger. Si le week-end dernier la CMA et la Plateforme sont parvenues à un consensus autour de la présence des combattants du Gatia à Kidal, qu’en est-il maintenant des forces armées maliennes ? Une chose est sûre, c’est que pour mettre en application l’Accord issu du processus d’Alger, il faudra la présence effective des FAMa à Kidal. Donc, la balle est dans le camp de la CMA.
GAO Arrestation de 3 pyromanes
Deux enfants et un adulte ont été arrêtés lundi pour avoir mis le feu à une maison habitée dans le quartier Djoulabougou. L’adulte en question est chargé de la gestion de la maison proposée en location. L’augmentation du prix de la location a provoqué une altercation avec le locataire. L’incendie n’a pas provoqué de victime, mais des pertes matérielles qui s’élèveraient à près de 5 millions de F CFA.
KAYES
La colère des femmes de Légal Ségou
Il y eut une manifestation des femmes du quartier Légal Ségou, le lundi dernier, suite à un accident de circulation dont une fillette de 7 ans fut victime, le 4 février dernier. Selon les manifestantes, plusieurs tentatives de rencontres avec les autorités administratives et politiques n’ont pas abouti. Elles exigent l’installation de ralentisseurs sur les routes.
POUR AVOIR DENONCE LA CAPORALISATION DU CORPS DES FONCTIONNAIRES DE LA PROTECTION CIVILE
Le syndicaliste Sinali Berthé passé à tabac
C’est arrivé le lundi 7 février dernier, en face de la Cour constitutionnelle du Mali. Le commandant de la protection civile, Sinali Berthé, non moins secrétaire général du syndicat de la même caporalisation, a été victime d’une agression physique de la part d’hommes cagoulés. C’est aux environs de 22h que le commandant Berthé, à bord d’une voiture pick-up de la protection civile, a quitté son service pour regagner son domicile. Arrivé au niveau de la Cour constitutionnelle, il fut obligé de s’arrêter par deux hommes en tenue qui ressemble beaucoup à celle portée par la police et la gendarmerie. Ils l’ont fait descendre de la voiture avant de le passer à tabac. Pendant que le syndicaliste croulait sous les coups de ses agresseurs, ces derniers lui proféra de ne plus jamais mentionner le nom de la gendarmerie dans ses propos. Selon la victime, tout vraisemblablement, c’est à cause de ses propos, tenus, il y a une semaine, dans certains journaux, pour dénoncer la caporalisation de leur corps par des gendarmes qui occupent les premiers rôles dans la hiérarchie de la protection civile pendant que le service dispose d’administrateurs de catégorie A et des hauts gradés. Selon lui, ses agresseurs l’ont sauvagement amoché et l’ont laissé presque inconscient au bord de la route. Il affirme avoir déposé plainte contre X et se dit confiant en la justice de son pays pour diligenter les enquêtes afin que l’acte dont il a été victime ne reste pas impuni.
Il est urgent que les plus hautes autorités de la République jettent un coup d’œil sur ce qui se trame au niveau de la Direction nationale de la protection civile avant qu’un malheur n’arrive comme ce qui est arrivé au commandant Berthé. A suivre.