Les membres du Comité Syndical des Services du Travail étaient face à la presse le vendredi 05 Février à la bourse du travail. Le principal conférencier était le secrétaire général M. Sékou Bagayoko
Si aujourd’hui la gestion du pays est chaotique et que le gouvernement est en décrescendo, les agents de la fonction publique broient aussi du noir
Ce dernier temps, nous constatons les grèves de la majeur parties des agents de la fonction publique, due à l’injustice et à la non application des lois et textes dans certains corps. Mais le cas des travailleurs du service du travail est alarmant. Pour la première fois depuis l’indépendance ce service est en grève de 72H.
Aux dires de Sékou Bagayoko, secrétaire général du CSST, le service du Travail observe ce mot d’ordre de grève suite aux blocages dans la mise en application de l’engagement (toujours renouvelé) des différents Gouvernements du Mali devant l’O.I.T, en vertu de la convention n°81, « fixer, par décret, les primes et indemnités aux Inspecteurs, Contrôleurs du Travail ainsi qu’à leurs assistant suffisamment élevées pour leur garantir les conditions de service et la stabilité dans leur emploi » (Cf. notamment les rapports de la Commission d’expert de l’OIT de 2004 et de 2011 concernant le Mali).
Selon lui, le service du travail vit des heures critiques, les conditions de travail devient de plus en plus difficiles, les matériels de travail datent de l’antiquité.
Par ailleurs il soulignera que, la modernisation de l’administration tant proclamé par le président de la République ne sera pas pour aujourd’hui
Boubacar Diam Wagué