L’accord signé la semaine dernière entre la Coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme des mouvements d’autodéfense pour cogérer la ville de Kidal continue d’alimenter la controverse.
Du côté de certains mouvements d’auto-défense, on dénonce un “deal” au détriment de l’intégrité et la souveraineté de l’Etat alors que le gouvernement et la communauté internationale soutiennent que c’est plutôt un bon arrangement qui renforce la cohésion entre les communautés.
Ce tiraillement cache mal des inquiétudes fondées, car on apprend que derrière les uns et les autres il y a des narcotrafiquants (notamment deux Arabes connus dans le milieu comme des barons de la cocaïne) qui parrainent ces retrouvailles inattendues entre les frères ennemis dont certains (officiers) touchent jusqu’à 3000 euros (1 950 000 F CFA) par mois comme rétribution.
Il va de soi qu’après cette paix retrouvée, on aura du mal à combattre les activités illicites. Disons-le tout net : le trafic de drogues et d’armes dans cette partie du pays.
DAK