Société
Conférence de Parquet de Bamako : Le rôle du juge dans la mise en œuvre de l’accord de paix au cœur des échanges
Publié le vendredi 12 fevrier 2016 | Le Tjikan
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© aBamako.com par A.S
Ouverture de la Cour d’assises de Bamako Bamako, le 05 octobre 2015 la Cour d’assises de Bamako a ouvert sa séance contre les crimes et délits |
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La Cour d’Appel de Bamako a abrité, hier jeudi 11 février 2016, la conférence de Parquet qui portait sur un thème d’actualité. A savoir « le rôle du juge dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de la réconciliation signé à Bamako ». La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du nouveau Procureur près la Cour d’Appel de Bamako, Mamadou Lamine Coulibaly. Il avait à ses cotés, le Directeur National de l’Administration de la Justice (DNAJ), le Directeur National des Affaires Judicaires et des Sceaux (DNAJS), le Directeur National de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Surveillée (DNAPES), le Directeur Général de la Police Nationale, celui de la Gendarmerie Nationale, les Procureurs du ressort de la Cour d’Appel de Bamako (les tribunaux de Bamako, Ségou et Sikasso) ainsi d’autres acteurs de la chaine pénale et judicaire.
Selon le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Mamadou Lamine Coulibaly, cette rencontre des acteurs de la chaîne pénale a pour but d’échanger sur les sujets divers en relation avec leurs tâches quotidiennes et, plus spécifiquement, le rôle du juge dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation signé à Bamako entre le Mali et les groupes armés. Un accord dont la mise en œuvre est aujourd’hui l’objet de préoccupations pour les plus hautes autorités de la République sous le regard de la communauté internationale.
« Pour jouer notre partition dans cette œuvre historique, nous acteurs de la justice, nous devrons nous approprier le contenu de cet accord à travers son article 46 qui assigne à la justice, un certain nombre de missions. », a-t-il indiqué. Avant de souligner que l’accent sera mis sur les notions d’imprescriptibilité et de non amnistie pour que plus jamais, personne ne s’avise à mettre en péril la paix et l’unité nationale.
A en croire le Procureur Général Mamadou Lamine Coulibaly, la justice a un grand rôle à jouer dans la mise en œuvre de cet accord. Raison pour laquelle, le thème de la rencontre a été choisi dans ce sens.
Il a insisté sur l’imprescriptibilité qu’il a défini comme étant une assurance donnée aux citoyens ou aux victimes que quelque soient les périodes ou les inconduites, les auteurs de certains crimes seront poursuivis et sanctionnés. Quant à la non amnistie, elle a été développée par le Procureur Général comme étant également une assurance selon laquelle, les acteurs de certains crimes ne bénéficieront pas d’amnistie. C’est-à-dire qu’ils ne seront pas graciés de leurs peines.
La rencontre qui a lieu dans le cadre de la loi 2011-037 du 17 juillet 2011 portant organisation judiciaire et la tradition des conférences de parquet a duré toute une journée.
Modibo Dolo

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