Hier, très tôt le matin (précisément aux environs de 5 heures du matin), la ville de Hombori a subi une attaque meurtrière. Des hommes armés à bord de deux (02) véhicules 4X4 ont pris pour cible, le bureau local des services de douanes. L’attaque a fait un mort, un agent de la brigade des Douanes, répondant au nom d’Alpha N’Diaye. Selon nos sources, c’est seulement le mercredi matin, qu’il a pris fonction après de loyaux services rendus à la Nation à Diboli avant d’être affecté à Hombori.
Ce crime crapuleux et inqualifiable est incompréhensible par ses désormais ex collaborateurs, qui s’interrogent encore sur les raisons de la fin tragique de leur collègue. Cet énième assassinat va sans nul doute élargir le fossé de la crainte des fonctionnaires à s’isoler dans cette partie de notre territoire. Comme à Tallataye, les ennemis de la paix veulent freiner le mouvement de retour de l’Administration dans les régions septentrionales de notre pas en proie à l’insécurité. Outre le douanier, deux autres civils ont trouvé la mort dans l’assaut. Selon des sources jointes sur place, les assaillants seraient venus du côté Est de la ville par la route de Gossi. Après leur forfait, ils ont pris la direction du Nord, qui mène à Dimamou et Gonta.
Pendant qu’Hombori pleure ses morts, un poseur de mines de peau blanche se faisait déchiqueter par son engin à 25 Km de Gao. L’incident est arrivé aux environs de 7 heures.
Le criminel, probablement un novice, aurait mal manipulé son engin, qui, au lieu de tuer des innocents, a déchiré l’infortuné en mille morceaux. Seulement, les pieds sont identifiables par les curieux. Selon nos sources, l’homme visait un convoi militaire des FAMas. Qui ont pris la mauvaise habitude de faire connaître leur calendrier de passage par les usagers. Une grosse erreur qu’elles paieront chère un jour. Lui et ses commanditaires voulaient donc frapper fort dans les rangs des FAMas. Malheureusement pour lui et heureusement pour nos vaillants soldats, qui doivent revoir la copie de leur mouvement, les choses se sont passées autrement.
M . A. Diakité