Comme disait l’autre, un dirigeant sportif est plutôt jugé par son bilan – notamment sur le plan sportif – et sa politique de développement du football.
En 27 mois seulement (il a été élu le 8 octobre 2013) on peut dire sans risque de se tromper que Boubacar Baba Diarra, l’actuel président de la Fédération malienne de football (Femafoot) et son équipe, peuvent se prévaloir d’un bilan sportif très flatteur. En d’autres termes, le bilan est sans commentaire au point de vue des résultats sportifs obtenus. Cela consacre bien la réussite d’un homme qui se bat pour le développement de notre sport roi. Et ce bilan fait tout simplement taire tous les détracteurs.
En effet, il est très rare de voir le Mali se qualifier en une saison dans toutes les compétitions de la Confédération africaine de football (CAF). A commencer par la CAN senior en Guinée Equatoriale, la CAN des juniors au Sénégal, la CAN des cadets au Niger, la CAN U23 au Sénégal et tout récemment le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) au Rwanda avec la 2ème place d’Afrique. Et pourtant, personne ne pouvait imaginer que cette sélection dirigée par Djibril Dramé allait se hisser à ce niveau si élevé du football africain de sa catégorie. Son parcours a été très honorable, surtout qu’il n’y a pas de championnat national au Mali.
L’histoire retiendra que c’est l’Inspecteur général de Police, Boubacar Baba Diarra, qui a offert au Mali le premier trophée continental de football remporté par une sélection nationale, notammenet avec les Aiglonnets du Mali, en mars 2015. Cette même équipe a été sacrée vice-championne mondiale lors de la Coupe du monde en Chili. Les Aiglons du Mali ont été aussi classés 3èmes du monde en Nouvelle Zélande. Qui dit mieux ? A coup sûr, si on laissait ce Comité exécutif de la Femafoot travailler sans entrave, il allait faire des choses merveilleuses. Mais on est obligé de reconnaître qu’actuellement, c’est un football de crise gagneur !
A.B. HAÏDARA