Deux attaques ont été perpétrées le même jour au nord-est et au nord-ouest, l’une à Kidal et l’autre à Tombouctou. Toutes deux rapidement revendiquées par des groupes islamistes : Ansar Dine d’un côté, Aqmi de l’autre. Trois ans après l'intervention militaire française, la capacité opérationnelle des groupes jihadistes dans le nord du Mali, qui un moment avait faibli, en étonne aujourd'hui plus d'un.
On les croyait anéantis, on les donnait déstabilisés pour longtemps, mais les jihadistes sont présents et très actifs. Il y a environ deux mois par exemple, au vu et au su de tout le monde, ils ont débarqué dans un convoi de véhicules à une rencontre communautaire dans la région de Tombouctou et très rapidement la rencontre s’est transformée en prêche jihadiste.
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