Après la mort vendredi de six soldats guinéens dans le nord du Mali, tués dans une attaque jihadiste, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. Mais la population s’interroge.
Après la mort en novembre de deux soldats guinéens, dont le colonel Marouane Diallo, toujours à Kidal, les Guinéens sont de nouveau en deuil, frappés par la disparition de six autres militaires, sept selon d’autres sources, et une quinzaine de blessés. Les autorités guinéennes ont décrété trois jours de deuil et des prières pour les disparus.
Mais les Guinéens s’interrogent. « Je me pose des questions : ils sont qu’ils sont mis en position de se défendre réellement ? Et est-ce que cela vaut vraiment la peine d’aller sur le front quand on n’est pas très bien équipé face à des gens qui sont parfaitement armés et qui connaissent parfaitement le terrain ? »
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