Des questions demeurent autour du sort de plusieurs bérets rouges détenus au Mali. Le juge d'instruction chargé de leur dossier après la tentative de contre coup d'Etat du 30 avril dernier a ordonné vendredi 18 janvier la mise en liberté provisoire de 29 des 48 d'entre eux. Mais le procureur n’a toujours pas donné son accord pour qu’ils quittent le camp de gendarmerie où ils sont détenus. Certains proches s’inquiètent et dénoncent des pressions pour les maintenir en détention.
L'ordonnance de mise en liberté provisoire signée vendredi par le juge concerne 29 personnes : trois civils et 26 militaires. Parmi eux, le fils de l'ex-président Alpha Oumar Konaré, un commandant de l’armée de l’air et l'ancien chef d'état-major de l'ex-président Amadou Toumani Touré. A l’annonce de la nouvelle les familles se réjouissent. Le pays est en guerre contre les terroristes, et à la veille de la fête de l’armée, elles interprètent la mesure comme un signe d’apaisement et de réconciliation.... suite de l'article sur RFI