Une semaine après le sit-in de l’Association des bénéficiaires pour demander la fermeture de l’école privée Pacific, érigée dans les logements sociaux de N’Tabacoro, voici un autre mouvement qui sollicite sa réouverture. En effet, tôt ce samedi, un groupe de marcheurs s’est dirigé vers la direction de l’école pour solliciter sa réouverture «pour permettre à leurs enfants de sauver leur année scolaire». Pendant que l’association des bénéficiaires comprend mal qu’une école privée soit érigée au milieu de la cité, du côté des marcheurs, on estime que l’Etat n’a pas les moyens d’y construire une école tout de suite. «Il faut saluer l’initiateur de cette école qui est venu nous enlever une épine des pieds, parce qu’on ne savait plus où inscrire nos enfants. Si l’Etat n’a pas les moyens et qu’un privé vient nous aider, je crois qu’on doit lui en être reconnaissant», a déclaré un des marcheurs.
Ministères de l’Agriculture et de la Promotion de la Femme :
La promotion du Genre gagne du terrain
Nous avons appris avec joie et fierté les nominations de nos deux jeunes consœurs de L’Essor, Doussou Djiré et Mariam N. Traoré, comme chargées de mission, respectivement au Cabinet du département de l’Agriculture et à celui de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Nous leur souhaitons bon vent et plein succès dans leurs nouvelles aventures professionnelles, pour le plus grand bonheur de la promotion de jeunes femmes actives, compétentes et qualifiées à des postes nominatifs dans la Fonction Publique de l’Etat malien!
Transrail: Lassana Togola menacé de licenciement par la Direction
Suite à un article paru dans notre édition du lundi 8 février, dans lequel Lassana Togola, aiguilleur à Transrail, dénonçait l’injustice et le népotisme du Syndicat des travailleurs du rail, ce combattant infatigable des causes justes fait l’objet d’un harcèlement de la part de la Direction de cette société. Celle-ci est allée jusqu’à lui demander des explications suite à la publication de l’article, pour avoir fait ces dénonciations. Face à cette situation, il a déjà saisi le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, ainsi que le Procureur général près la Cour Suprême, la Cour d’appel, l’Assemblée nationale, Amnesty international et la Direction Régionale du Travail, entre autres. Interrogé sur le sujet, il a estimé qu’il n’avait violé aucun secret professionnel. Il se dit simplement victime d’une injustice qui jure avec les règles qui régissent son service employeur.
Rassemblées par Youssouf Diallo et Ramata Diaouré