OSLO - Le beau-père du ministre norvégien de l`Aide au
développement figure parmi les cinq Norvégiens dont on était encore sans
nouvelles lundi sur le site gazier algérien d`In Amenas, a annoncé le ministre
Heikki Holmaas.
Le groupe pétrolier Statoil, un des exploitants du complexe d`In Amenas, a
publié dimanche soir les noms de ses cinq employés encore portés manquants
après l`attaque du site par des militants islamistes mercredi.
Parmi les disparus se trouve Tore Bech, 58 ans, qui a épousé la mère de M.
Holmaas en 1981, quand celui-ci n`avait encore que huit ans.
"C`est avec peine et désespoir que j`ai appris qu`on redoutait que l`époux
de ma mère, Tore Bech, soit mort dans le drame de la prise d`otages", a écrit
le ministre sur sa page Facebook. "Nous avons des liens bons et étroits".
En Algérie, les recherches se poursuivent sur le site et dans le désert
environnant mais aussi dans les hôpitaux et autres installations médicales
pour retrouver la trace des cinq Norvégiens.
"Nous n`avons toujours aucune information sur les cinq disparus", a déclaré
à l`AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Svein Michelsen.
"Nos inquiétudes vont en grandissant (...) mais nous n`avons pas abandonné
tout espoir", a-t-il ajouté.
Samedi, après le dénouement sanglant de la prise d`otages, le Premier
ministre Jens Stoltenberg avait prévenu qu`il était "possible que des
Norvégiens aient perdu la vie".
M. Stoltenberg devait se rendre ce lundi au siège de Statoil à Stavanger
(sud-ouest de la Norvège) tandis que la reine Sonja et son fils, le prince
héritier Haakon, devaient visiter le centre d`accueil des familles des
personnes entraînées dans la prise d`otages à Bergen (ouest).
Aucun bilan officiel n`a été communiqué depuis l`annonce par la télévision
privée algérienne Ennahar de la découverte dimanche par les forces algériennes
de 25 corps d`otages sur le complexe gazier, à 1.300 km au sud-est d`Alger.
Samedi, un premier bilan officiel algérien avait fait état de la mort de 23
otages et 32 assaillants, mais ce chiffre risque d`être "revu à la hausse",
avait averti dès le lendemain le ministre algérien de la Communication,
Mohamed Said.
phy/hh/abl