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Revendication de l’attaque de Kidal: la déclaration de guerre d’Iyad à IBK
Publié le lundi 15 fevrier 2016  |  Info Matin
Mali
© Autre presse par DR
Mali : Iyad Ag Ghali, chef d`Ansar Eddine, réapparaît et appelle à l`unité des jihadistes




Le groupe terroriste Ancar dine a revendiqué les attaques de vendredi contre le camp de la Minusma à Kidal. Selon le communiqué qu’il a envoyé à AlKhabar, l’attaque a la voiture piégée à été menée par le Mauritanien, Mohamed Abdellah Ould Houzeifa El-Hosni, surnommé le « Printemps de Chinguetti ».
Le communiqué est à la fois une revendication et un message. Message adressé à au président IBK et à son hôte, le président allemand, Joachim Gauck, en visite vendredi dans notre pays.
Dans le communiqué diffusé, le groupe terroriste Ansardine d’Iyad Ag Ghaly, allié et affilié à AQMI, affirme que l’objectif de l’attaque du camp de la Minusma à Kidal était de « venger notre prophète ainsi que les musulmans opprimés partout, libérer notre terre et bouter hors les croisés et les colonisateurs ».
Ançar dine, dirigé par Iyad Ag Ali, (avec lequel certains comme le président du Parena suggèrent de dialoguer tandis qu’il a les mains trempées dans le sang des soldats maliens et internationaux) a aussi affirmé avoir adressé à travers l’attaque « un message aux agresseurs croisés et à tous ceux qui les soutiennent ou leur promettent l’envoi de soldats contre nous tel que le président allemand (Joachim Gauck) qui est actuellement en visite à Bamako ».

Pour qui connaît la sacralité de l’hôte en Islam et en pays d’hospitalité comme le nôtre, le président IBK n’a pas mis du temps à répondre et à laisser longtemps les faux frères Iyad pantalonner et toiser. Lors d’une conférence de presse avec le chef de l’État allemand Joachim Gauck, vendredi dernier, il a appelé à la restauration de l’autorité de l’État à Kidal et avertit : « Kidal ne va pas rester comme ça, une plaie béante au flanc du Mali, où des agressions sont commises quotidiennement et que la communauté internationale et nous mêmes restons comme ça à observer cela, non ! ».
De la joute verbale à la confrontation ?

PAR SIDI DAO
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