Le Chef de cabinet, non moins Chef de la délégation malienne au CHAN, Youssouf SINGARE, a rencontré la presse, le vendredi dernier, au ministère des Sports, pour le compte-rendu de la participation de l’équipe nationale à cette compétition africaine. Dans son rapport, l’équipe du Mali n’a certes pas pu remporter la coupe, mais elle a fait de son mieux pour avoir cette 2e place alors que personne ne pariait sur elle.
D’entrée du jeu, M. SINGARE a indiqué que la 2e place du CHAN pour l’équipe nationale n’était pas espérée eu égard les conditions dans lesquelles les préparatifs des joueurs se sont déroulés. M. SINGARE comme d’autres observateurs du football partagent l’idée que le temps de préparation de l’équipe nationale n’a pas été suffisant.
En dépit de cette situation, le Chef de la délégation malienne a félicité l’équipe pour avoir atteint ce résultat de la 2e place à la surprise générale.
« Faire un résultat au Rwanda n’était pas donné », a-t-il souligné.
Sans qu’il ne soit un fait du hasard, il a expliqué que ce résultat est dû à la dynamique, la motivation, à la mobilisation de tous les acteurs qui se sont mobilisés autour des jeunes.
« Une fois sur place au Rwanda, très vite les membres de la Fédération malienne de football, l’encadrement, les joueurs, le ministère ont su créer un climat de confiance, de guerrier et une bonne entente entre les joueurs», a fait savoir M. SINGARE.
Il a ajouté : «On a compris que, quelle que soit la situation, les jeunes se comprenaient toujours. On a compris que l’entraîneur voulait gagner pour former une vraie équipe sur le plan technique et mental. Et, avec l’ensemble de la délégation malienne, nous avons formé une seule équipe pour soutenir et aider les jeunes».
Sur le plan sportif, le chef de la délégation a retenu que l’équipe a commencé la compétition en difficulté à cause des conditions climatiques ayant handicapé l’évolution des nôtres sur le terrain. Mais, au fur et à mesure, a-t-il noté, que l’équipe prenait conscience en sa qualité avec la stratégie mise en place par l’entraîneur Djibril DRAME.
«Avant chaque match, Djibril DRAME s’entretenait avec les joueurs. Ils demandaient leur impression sur le match. De notre côté, en tant que membre de la délégation, nous motivions les jeunes à se surpasser pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous pensons que l’approche de Djibril DRAME et les motivations de la délégation ont porté fruit. C’est pourquoi, contre la Tunisie et la Côte d’Ivoire, l’équipe nationale du Mali a fait le grand jeu en battant ces deux pays », s’est réjoui le Chef de la délégation. Pour ces résultats, il a aussi félicité les joueurs pour avoir suivi les consignes de l’entraîneur.
Pour la finale, M. SINGARE a déploré que l’équipe du Mali ait été beaucoup handicapée par la pluie. Il pense que le Mali a été battu à cause de cette pluie, parce que les joueurs n’ont pas pu jouer comme à leur habitude en mettant le ballon à terre. À défaut de faire leur jeu, ils ont épousé le jeu congolais.
«En tant qu’observateur et non spécialiste, je pense que la pluie nous a défavorisés. Donc, par rapport ça, je dis que les jeunes ont bien travaillé. Et, c’est pourquoi, à la fin du match, on les a réunis pour leur dire qu’ils sont bons et même très bons parce qu’on ne s’attendait pas à ce résultat. On a eu ce résultat à la surprise générale et surtout le grand résultat a été de battre la Côte d’Ivoire. Ainsi, quand ils ont raté la finale, on leur a dit qu’ils sont bons. On a voulu ramener la coupe, mais les conditions atmosphériques ont joué en notre défaveur, ce n’était pas prévu. On leur a dit aussi qu’ils peuvent aller très loin», a estimé M. SINGARE.
Pour la préservation de cet acquis, pour M. SINGARE, l’équipe doit faire plus d’engagement, de savoir-faire comme ce qu’elle a fait à Kigali. Selon lui, ces jeunes sont également l’espoir du football malien avec lesquels il faut désormais compter.
Aussi, selon M. SINGARE, ce résultat doit être un appel à la paix et à l’union autour du football au lieu de trouver un bouc émissaire à la défaite de l’équipe à la finale. Sinon entre les joueurs la cohésion était telle qu’on ne sentait même pas qu’ils sont de clubs différents, a-t-il apprécié.
« Je pense qu’il est temps qu’on se comporte en grande nation. On ne peut pas tout avoir. La preuve, dans la préparation, on ne pouvait égaler les Tunisiens et les Ivoiriens. Pourquoi, on a battu la Côte d’Ivoire et la Tunisie et pourtant elles avaient bien préparé cette compétition. Il est temps qu’on fasse confiance à nous-mêmes », a conseillé M. SINGARE.
Il a salué et félicité la FEMAFOOT, les joueurs, l’encadrement et les supporteurs ainsi que les Maliens du Rwanda pour leur mobilisation autour de la sélection.
Comme d’autres jeunes, selon lui, ces joueurs sont aussi rentrés dans l’histoire du football malien, mais c’est à eux de persévérer les acquis puisque cette chance n’est pas donnée à tout le monde.
S’agissant de l’organisation de l’événement, le chef de la délégation malienne retient q
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