La lutte contre le trafic de drogue, qui finance les groupes djihadistes, est censée être une priorité des dirigeants maliens et internationaux. Pourtant, sur le terrain, cela ne semble pas le cas, car « s’attaquer au trafic de drogue ne va pas amener la paix ».
De notre correspondant en Afrique de l’Ouest. – « La lutte contre le trafic de drogue est un élément essentiel si nous voulons lutter contre le terrorisme, parce que le terrorisme se nourrit du trafic narcotique partout dans le monde et notamment en Afrique de l’Ouest », déclarait François Hollande devant le Parlement européen le 5 février 2013, moins d’un mois après le déclenchement de l’opération Serval. « Nous devons combattre également les terroristes et les narcotrafiquants, sinon nous ne réussirons pas à avoir une paix durable au Mali », convenait le ministre malien des affaires étrangères à l’issue d’une rencontre consacrée au Mali aux Nations unies en octobre 2015.
Mediapart