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Cheick Modibo clash les politiciens : “Ce n’est pas moi qui allait à Kati tout le temps, mais les politiciens”
Publié le mardi 16 fevrier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Passation
© aBamako.com par as
Passation de service entre le nouveau et l`ancien Premier ministre
13/12/12. Passation de service à la primature entre Cheick Modibo Diarra et Django Cissoko.




C’est quand même étrange pour quelqu’un qui veut revenir sur la scène politique de clasher les politiciens de cette manière, posant ainsi l’épineux problème de manque de vision rationnelle de l’homme politique malien.

Situation exceptionnelle, mesure exception, comme dit un adage, Cheick Modibo Diarra a eu la chance ou la malchance d’être choisi par la junte en 2012 comme Premier ministre de pleins pouvoirs. L’homme n’avait aucune expérience dans la gestion des dossiers d’un Etat, disons c’est son portrait technocrate qui lui aura valu ce poste.

Mais très vite, neuf mois plus tard, il fut contraint à la démission par les militaires, aujourd’hui Cheick Modibo Diarra garde certainement un triste souvenir du jeu trouble des militaires mais aussi de la multitude facettes des hommes politiques maliens.

Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères du Journal du Mali, il lève le viol sur le bicéphalisme de la junte auquel il a été victime en 2012 et les agissements des politiciens qui faisaient la queue à Kati tous les jours pour des raisons que tout le monde sait. Sans citer de nom, la liste est sans doute longue, nos politiciens qui ne vivent que de la direction du vent.

Cheick Modibo parle également de sa relation tumultueuse entre lui et le fameux Dioncounda Traoré, président par intérim de la transition autour de la feuille de route, mais aussi de son beau-père le général Moussa Traoré avec qui il partage des relations de respects.

Mais la vraie question réside dans son choix, celui de revenir sur la scène politique faire ce qu’il a un moment décrié ? L’astrophysicien répond qu’il s’agit de faire la politique autrement.

Mais de quelle manière ? Pour le président du RpDM, il faut développer la culture de la démocratie, la vraie démocratie en arrêtant de faire l’achat de conscience, car un homme d’Etat doit avoir la capacité d’influencer ces concitoyens pour tracer une ligne durable pour son pays. Reste à savoir si ce retour lui permettra de regagner la confiance de l’électorat dans la mesure où on sait qu’il y a plusieurs paramètres qui entrent en compte.

Rassemblé par Zou
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