Les lampions se sont éteints sur les travaux de la 2ème Session Ordinaire de la 5ème Mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC), consacrée d’une part à l’examen et à l’adoption des avis sur les projets de lois et communications écrites initiés par le gouvernement et d’autre part à l’examen et à l’adoption du Recueil 2015 des attentes, besoins et problèmes des populations des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et du District de Bamako ainsi que ceux des Maliens de l’Extérieur résidant en France, en Espagne, en Guinée Equatoriale et au Cameroun. La cérémonie de clôture était présidée par son président, Dr. Boukassoum Haïdara en présence du ministre de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions de la République, Raky Talla.
Quinze jours durant, les participants ont examiné, analysé et passé en revue lesdits projets de loi et communications écrites du Gouvernement ainsi que le Recueil des attentes se rapportant à l’année écoulée. Dans son allocution, le président du CESC, Boukassoum Haïdara s’est tout d’abord félicité des efforts combien laborieux que les membres de son institution ont déployé au cours des travaux de cette deuxième session.
Au cours des travaux, a-t-il dit, ils ont décelé à quel point ces projets de loi et communications étaient non seulement d’une actualité brûlante, mais aussi et surtout d’une pertinence indéniable. Selon lui, les travaux au sein des commissions et la restitution en plénière de l’ensemble des travaux ont permis d’approfondir les réflexions et de mieux cerner les contours de certaines problématiques liées aux projets de textes soumis à l’appréciation des membres du CESC.
Quant au Recueil 2015 des attentes, il dira que les réflexions ont abouti à des recommandations et des avis pertinents susceptibles de mieux éclairer les pouvoirs publics dans leur prise de décision au plan économique, social, culturel et environnemental. Et d’ajouter qu’il n’a pas été surpris des résultats auxquels les participants sont parvenus en ce sens que le CESC qui se situe à l’interface du pouvoir exécutif et des populations, est composée d’une part d’Hommes et de Femmes d’expérience issus de divers milieux socio – professionnels ; et d’autre part par des organisations et personnalités représentatives de la société civile.
Par ailleurs, le président du CESC, Boulkassoum Haïdara a salué la démarche du Gouvernement de consulter l’Institution qu’il dirige par rapport aux projets de loi prescrits dans sa mission constitutionnelle. Et de réaffirmer que son Institution continuera à jouer encore mieux et encore plus son rôle de ‘‘Conseiller avisé’’ des pouvoirs publics.
Moussa Dagnoko