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La situation à Kidal à la une des journaux maliens
Publié le mardi 16 fevrier 2016  |  APA




La presse malienne continue de s’interroger sur la situation qui prévaut dans la région de Kidal, quelques jours après l’attaque qui a visé le camp de la force des nations unies.

« Après l'attaque de vendredi : Psychose à Kidal », titre l'Indicateur du Renouveau qui soutient dans ses colonnes que les populations ne se sentent plus en sécurité.

« Selon certains habitants. Ils regrettent qu'après l'attaque aucun dispositif n'ait été mis en place pour renforcer la sécurité. Elles réclament la mise en place rapide d'une commission de défense composée des groupes armés et de l'armée malienne pour mieux sécuriser la ville », indique ce journal.

Le Challenger nous apprend que des informations accablent la mission onusienne après l'attaque contre le camp de la MINUSMA à Kidal. « Des sources militaires proches des soldats guinéens à Kidal, citées par Guineenews indiquent que les terroristes ont infiltré le siège de la MINUSMA.

C'est le contingent guinéen qui contrôle toutes les voies d'accès stratégiques à Kidal. Ce qui ne plait ni aux mouvements djihadistes encore moins à certains barrons (trafiquants) du Mali et de la MINUSMA qui ont des intérêts dans les trafics d'armes et de drogue », note ce bihebdomadaire.

Le Témoin de son côté pointe du doigt le rôle du chef d'Ansardine Iyad Ag Ghali dans cette situation. « Accords d'Alger et d'Anéfis, gestion de la ville de Kidal, etc.

Iyad Ag Ghali signe son entrée en action », affiche en manchette cette publication, qui affirme par ailleurs que le chef historique de la rébellion touareg a choisi de donner de la voix avec les dernières évolutions de la situation dans l'Adrar et de prouver à ceux qui en doutent encore qu'il est un pion assez essentiel du puzzle pour tirer les ficelles.

Au regard de cette situation le Zénith se demande « A quoi s'en tenir finalement ? ». « De la Terrasse à Radisson Blu à Bamako, ensuite à Kidal et à Tombouctou, les terroristes dits djihadistes se manifestent de plus en plus.

Pour autant, après l'intervention française, le déploiement de la Minusma en appui aux FAMA, l'espoir semblait permis. Pour un retour à la normale. Malheur aux diables, Iyad Ag Ghali et autres reprennent du boulot et le peuple désabusé observe en spectateur errant à la destruction de son patrimoine en réfection ».

D'où son appel au peuple malien « de se réveiller, de sortir de la complaisance et de dénoncer l'attitude peu orthodoxe de la France ».


HF/of/APA
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