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Insécurité : – Le Gatia dénonce l’immobilisme de Barkhane et de la Minusma – La Minusma rappelle “ceux qui contrôlent le terrain ont aussi une responsabilité à assumer”
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Fahad
© Autre presse par DR
Fahad Ag Almahamoud, SG du GATIA




Le secrétaire général du Gatia, Fahad Ag Almahmoud, écarte la responsabilité de son organisation dans l’insécurité qui règne à Kidal. Il s’en prend aux forces onusiennes et à Barkhane. “A Kidal, il y a la Minusma et la force Barkhane qui sont mieux armées que la CMA et la Plateforme. Bien avant que nous ne soyons à Kidal, l’insécurité y régnait. D’ailleurs, nulle part au Mali, on n’est en sécurité. Les gens pensent que Kidal était contrôlée par la CMA avant notre arrivée, mais la réalité est autre. A Kidal, malgré la présence de la CMA, des groupes terroristes comme Ançar Eddine et des narcotrafiquants exercent une grande activité. Ils gardent toutes leurs capacités de nuisance. Ils menacent Kidal ; malheureusement, avec la lenteur observée dans la mise en œuvre des accords d’Alger, d’autres groupes naissent et cherchent leur compte dans l’insécurité. Il faut que les forces onusiennes et celles de Barkhane sortent des camps pour patrouiller afin d’améliorer la sécurité à Kidal”.

La Minusma rappelle “ceux qui contrôlent le terrain ont aussi une responsabilité à assumer”. Selon son porte-parole, “la mission onusienne fait de son mieux pour sécuriser une certaine partie de la ville de Kidal” et appelle ceux “qui contrôlent le terrain ont aussi une responsabilité à assumer”. Elle demande aux groupes armés de sécuriser les zones qu’ils contrôlent. Selon elle, la mission a besoin de renforcer ses capacités matérielles et en ressources humaines.

La porte-parole de la Minusma, Radia Achouri, jointe au téléphone par Studio Tamani, a indiqué que “suite à l’attaque de Kidal, les périmètres de sécurité ont été renforcés avec un déploiement. La même chose est faite partout où nous sommes déployés. Nous faisons notre devoir, nous patrouillons dans la limite de nos capacités, bien entendu à Kidal. Mais je rappelle que partout où nous sommes déployés, ceux qui contrôlent le terrain ont aussi une responsabilité à assumer”.

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