On ne va pas jusqu’à dire que la recrudescence des attentats à Kidal est une bonne chose pour la paix, mais elle va quand même permettre d’accélérer le retour des forces armées et de sécurité maliennes dans la ville rebelle où les habitants ont réclamé sur les ondes des radios locales la mise en place de commissions de défense composées de l’armée malienne et des groupes armés pour la sécurisation de la ville. Un retour qui va surtout profiter des bisbilles entre la Minusma et les mouvements armés.
Radia Achouri, porte-parole de la Minusma, a dégainé la première en soulignant que “partout où nous sommes déployés, ceux qui contrôlent le terrain ont aussi une responsabilité à assumer”.
Le secrétaire général du Gatia, Fahad Ag Almahmoud, a répliqué : “Il faut que les forces onusiennes et celles de Barkhane sortent des camps pour patrouiller afin d’améliorer la sécurité à Kidal”. “A quelque chose, malheur est bon”.
DAK