L'Organisation mondiale de la santé (OMS) coordonne davantage la réponse au virus Zika et aux malformations et problèmes neurologiques auxquels il serait associé. Elle a publié mercredi à Genève un cadre et un plan d'opérations qui demandent 56 millions de dollars.
Sur ce montant, 25 millions de dollars doivent financer les actions de l'OMS et de ses antennes régionales sur le continent américain. Les 31 millions restants doivent alimenter les activités des partenaires.
Un fonds d'urgence établi récemment a permis de lancer les premières opérations. Le cadre annoncé mercredi sur la période de janvier à juin souhaite mobiliser et coordonner les partenaires, les experts et les ressources.
Il doit permettre de surveiller le virus Zika, améliorer le contrôle du moustique qui le répand, communiquer efficacement les risques et les mesures de protection, assurer un accès médical aux personnes infectées et accélérer la détection de vaccins, diagnostiques et traitements.
Après les critiques sur la gestion de la réponse à Ebola, l'OMS a lancé un programme d'urgence qui intègre un système de gestion des incidents. Début février, elle avait décrété une "urgence de santé publique de portée mondiale" pour Zika et son lien présumé avec une augmentation des cas de microcéphalies, une malformation congénitale, et de syndrome de Guillain-Barré dans huit pays.
Plus de 4000 cas suspects de microcéphalie ont été recensés à ce jour, dont plus de 400 ont été confirmés.