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Journées de réflexion sur le Hadj : L’ouverture d’une représentation de la Maison du Hadj à Djeddah recommandée
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  Le Reporter
Opération
© aBamako.com par Momo
Opération Tabaski de l’ONG Temps d’Aide-Mali
Bamako, le 24 septembre 2015 l’ONG Temps d’Aide-Mali a distribué des viandes pour les démunis




Du 9 au 10 février 2016, se sont tenues à la Maison du Hadj, les journées de réflexion sur l’organisation du Hadj, initiées par le ministre des Affaires religieuses et du Culte. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le ministre Thierno Oumar Hass Diallo, en présence du président du Haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko.
Ces journées de réflexion, premières du genre, initiées par le ministère des Affaires religieuses et du Culte, sont une tribune d’échanges, de capitalisation d’expériences pour une meilleure organisation du Hadj.
Au terme des travaux, les participants, composés de pouvoirs publics, d’agences de voyage, d’organisations religieuses et de GIE, ont fait plusieurs recommandations. Il s’agit, entre autres, de mettre en place un cadre réglementaire du Hadj, un décret relatif à l’organisation du Hadj, un cahier des charges consensuel et contraignant.
Les participants demandent aussi de mettre en place une Commission nationale d’organisation du Hadj ; de renforcer la concertation entre les acteurs de l’organisation du Hadj ; de professionnaliser l’encadrement général des pèlerins, sans distinction de filières ; d’avoir plus de transparence dans la gestion des quotas, des contrats de transport, d’hébergement, de restauration ; d’instaurer des comptes-rendus réguliers par les délégués au terme du Hadj.
En outre, ils recommandent spécifiquement de mettre l’aspect cultuel du Hadj au-dessus de toute autre considération ; de renforcer et de décentraliser la formation des pèlerins ; de renforcer la sécurité des magasins, au départ et au retour des pèlerins ; d’impliquer davantage les organisations islamiques dans l’encadrement du Hadj et les représentations diplomatiques en Arabie Saoudite dans l’organisation du Hadj, et d’ouvrir une représentation permanente de la Maison du Hadj à Djeddah en Arabie Saoudite.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Diallo a rappelé que le gouvernement malien, face au drame survenu en 2015 au Mina, a décrété 3 jours de deuil national et dépêché lui-même sur les lieux. Il a aussi indiqué qu’une séance de prières et de bénédictions a été initiée par le gouvernement à la Grande mosquée de Bamako, en présence du président de la République.
En plus de ces mesures, Thierno Hass Oumar Diallo a salué les initiatives privées entreprises par les Agences de voyage, les organisations et associations musulmanes à travers l’organisation de prêches, de lecture du Saint Coran et de conférences afin d’accompagner son département dans cette épreuve.
Selon le ministre des Affaires religieuses et du Culte, face à la multiplicité d’intervenants dans le Hadj, la coordination est du ressort de l’Etat, seul responsable de la sécurité des pèlerins et de leurs biens. Il dira que ce travail de coordination ne peut se faire que dans un cadre de concertation formelle soutenue par une cohérence d’actions.
Par ailleurs, Thierno Hass Oumar Diallo a rappelé que l’Etat a, pour sa part, pris des mesures concrètes pour améliorer l’organisation du Hadj dans notre pays. Parmi ces mesures, il note la création de la Maison du Hadj en 2004 et d’un département chargé des Affaires religieuses et du Culte.
Le ministre Diallo a souligné que les pèlerins souffrent et que cette souffrance ne peut être mise au compte du seul domaine de l’Etat, dans la voie du changement afin de corriger les insuffisances et les lacunes : l’inexistence d’un cadre réglementaire ; l’insuffisance dans la formation des pèlerins ; la sous-traitance des pèlerins entre les Agences ; l’impunité ; le coût élevé du pèlerinage, entre autres.
Pour sa part, le président du Haut conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, a salué cette initiative, tout en indiquant qu’il y ait eu ce drame ou pas, le pèlerinage doit être amélioré chaque année par synergie d’actions de tous les acteurs. Car, dit-il, le nombre de pèlerins augmente chaque année et les exigences du voyage sont multiples.
Diango COULIBALY
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