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Manuel Valls au Mali : une visite sur fond d’attaques terroristes
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  Le monde.fr
Coopération
© aBamako.com par S.A
Coopération Mali - France: Manuel Valls, ministre français de l’intérieur en visite au Mali
Dimanche 17 novembre 2013. Bamako. Le ministre français de l’intérieur, Manuel Valls a effectué une visite au Mali




Le premier ministre français, Manuel Valls, entame jeudi 18 février une visite de près de quarante-huit heures au Mali, avant de se rendre samedi au Burkina Faso. Le chef du gouvernement français en est à son deuxième passage dans un pays en proie à de multiples attaques et menaces sécuritaires. Les dernières en date, après l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu le 20 novembre 2015, remontent au vendredi 12 février 2016. Perpétrés à Kidal et Tombouctou, ces attentats ont provoqué la mort de neuf soldats de la Minusma, la force onusienne venue renforcer l’armée malienne, et de trois militaires maliens.

Il rencontrera le président malien, Ibrahim Boubakar Keïta, dès son arrivée à Bamako jeudi, puis participera vendredi soir à un dîner organisé par la présidence malienne. Côté militaire, M. Valls, accompagné du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, où sont stationnées des troupes françaises du volet malien de l’opération « Barkhane », environ 1 300 hommes. Engagée contre les groupes armés islamistes au Sahel, Barkhane mobilise 3 500 hommes pour lutter contre le terrorisme dans cinq pays : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Le poste de commandement unique de l’opération est à N’Djamena.

« La lutte contre le terrorisme et la relance économique seront au menu de cette visite, qui promet de donner un coup de fouet à l’axe Paris-Bamako », déclare Racine Thiam, directeur de la communication de la présidence du Mali. Il ajoute que les relations entre les deux pays ont connu un coup d’accélérateur depuis la visite d’Etat effectuée par le président Ibrahim Boubakar Keïta en octobre 2015 en France, où les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont pris un engagement financier de plus de 200 milliards de francs CFA (environ 305 millions d’euros) en faveur du Mali.

Un grand ami du Mali

« Pour empêcher une gestion scandaleuse des fonds générés par la Conférence des donateurs de l’OCDE, Matignon veut s’impliquer dans le vaste chantier de la reconstruction du Mali », estime l’universitaire Etienne Sissoko.

Autre motif non moins important de la visite de Valls, l’état des lieux de la préparation du Sommet Afrique-France, prévu à Bamako en janvier 2017. Paris et Bamako se partagent la coprésidence de l’organisation de cet événement phare, qui consacrera le retour du Mali dans le concert des nations – s’il se déroule sans incident majeur.

La précédente visite de Manuel Valls remonte à novembre 2013 alors qu’il était ministre de l’intérieur. Elevé au rang de Commandeur de l’Ordre national du Mali, il y jouit d’une excellente réputation. Dans les rues de Bamako, où il est qualifié d’« homme franc, direct, parfait exécutant », on se rappelle encore cette phrase du ministre d’alors : « La vie politique est faite d’émotions qu’il faut vivre intensément. »

Sa décision de revenir à Bamako confirme aux yeux des Maliens son statut de grand ami du Mali. Selon Doulaye Konaté, historien à l’Université de Bamako, « Valls donne la preuve qu’il aime le Mali ». Et d’ajouter : « Jamais une personnalité politique française n’y avait autant multiplié les visites. »

Lire aussi : Bamako et ce plafond de questions

Des jalons importants posés

Lors de sa précédente visite, Manuel Valls avait signé avec le ministre de l’emploi, Mahamane Baby, une convention d’aide de 120 000 euros en faveur des étudiants diplômés de retour de France. Le ministre français avait motivé ce projet au motif qu’il devrait « permettre la mobilité, notamment de la jeunesse malienne qui se forme, qui doit aussi pouvoir travailler en France ».

Un autre accord posait les jalons d’un partenariat entre les services de police et de gendarmerie des deux pays. « Il vaut mieux anticiper pour éviter d’être surpris car le danger est là, omniprésent », avait-il déclaré.
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