Art et Culture
Rentrée littéraire du Mali : Le prix “Massa Makan Diabaté” impayé par le ministère de la Culture
Publié le jeudi 18 fevrier 2016 | L’Indicateur Renouveau
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Une lauréate court toujours derrière son prix de l’édition précédente de la Rentrée littéraire du Mali, il s’agit du prix “Massa Makan Diabaté”. Et pourtant Bamako s’apprête à accueillir la 6e édition des éditeurs, écrivains ce mardi 23 février 2016 pour quatre jours, un événement qui a pris une dimension internationale.
A quelques jours de la 6e édition, les organisateurs de cette grande rencontre étaient face à la presse le mardi 16 février. Ibrahim Aya, éditeur et directeur de la Rentrée littéraire 2016, était assisté de Mme Niaré Fatoumata Kéita. L’objectif de cette rencontre était d’entretenir sur les innovations de cette 6e édition.
Les échanges ont porté sur le lien entre l’édition précédente et celle qui ouvrira ses portes dans quelques jours. L’année dernière, la Rentrée avait été sanctionnée par deux prix. Il s’agit du prix Ahmed Baba, payé par les partenaires, et le prix Massa Makan Diabaté, remporté par une Malienne qui doit être rétribué par l’Etat malien à travers le ministère de la Culture. Jusqu’à présent la lauréate n’est pas rentrée en possession de son prix.
Acculé par un journaliste sur la valeur du prix et les raisons de son non-paiement, Ibrahim Aya a attribué cela à la lenteur de l’administration tout en avouant ne pas comprendre cette situation dans la mesure où la valeur du prix ne fait que 2 millions de F CFA.
La Rentrée littéraire a pris une dimension internationale, à la différence de l’édition précédente, cette année elle regroupera une cinquantaine d’auteurs venus du monde entier pour la création et la diffusion littéraire. Elle rendra hommage à Seydou Badian Kouyaté et trois autres auteurs africains et sera sanctionné par quatre prix : le prix Ahmed Baba, le prix Massa Makan Diabaté, le prix du meilleur roman et le prix du meilleur manuscrit.
Les activités se dérouleront entre la Bibliothèque nationale, le Musée national et l’Institut français, entre autres sites retenus.
Zoumana Coulibaly
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