L’hôtel Salam a servi de cadre à la 40 ème session ordinaire des experts des 18 Etats membres du Centre Régional Africain D’Administration du Travail le mardi 16 février 2016. S’était sous la présidence du Ministre du Travail et de la fonction publique, charge des relations avec les institutions du Mali Mme Diarra Raky Talla, en présence du représentant du BIT Amousson Ekoui Faustin.
En prelude de la rencontre ministérielle qui se tiendra le 18 février les experts sont en conclave en vu de baliser le terrain. Ainsi L’objectif assigné à cette session est d’aborder de façon péremptoire le processus de la refondation des textes de base de l’institution ainsi que son avenir fonctionnel à travers l’adoption d’un plan stratégique.
Selon le représentant du BIT la réalisation de cette session leur permet d’ouvrir d nouveaux chantiers et de réorienter leurs approches pour rencontrer de façon optimale les exigences du marché de plus en plus exigeant et concurrentiel. Il a réitéré l’engagement de sa structure à accompagné le CRADAT.
Pour sa part le Ministre dira que pour faire face aux besoins cruciaux de formation des cadres moyens de l’administration du travail, au lendemain des indépendances plusieurs gouvernements et le bureau International du Travail, ont sollicité le concours de la France qui a élaboré un programme annuel de formation technique.
Ce fut ensuite aux ministres en charge du travail des pays africains francophones de demander la réalisation en Afrique du même programme que nait le CRADAT. Les objectifs assignés à cette structure sont entre autre la formation ou le perfectionnement, la spécialisation, la recherche et la coopération technique mutuelle en faveur de ses Etats membres.
Elle a aussi présenté les résultats du centre du Mali qui sont la formation des inspecteurs du travail organisé en 2003 sur l’orgonomie et la démarche ergonomique, l’ouverture du master professionnel en GRH, 4 inspecteurs du travail ont déjà reçu le diplôme de ce centre sans compter chaque année le cours complémentaire des inspecteurs du travail. Elle a invité les experts à faire un examen judicieux des dossiers technique de cette assise qui comportent 13 points pour la bonne marche de la structure.
Bissidi Simpara