Bamako - La presse malienne se donne à fond ce vendredi sur l’avenir du processus de paix et réconciliation.
« L'accord de paix et de réconciliation : Un ex-ambassadeur de France au Mali n'y croit pas », indique l'Indicateur du Renouveau qui soutient que Nicolas Normand, directeur adjoint de l'Institut des hautes études de la défense nationale, a dénoncé l'accord d'Alger lors d'un colloque international à Marrakech.
» L'accord de paix d'Alger conclu au forceps en juin 2015 entre les autorités de Bamako et une nébuleuse de groupes armés touareg va-t-il apporter la quiétude ? Je suis plutôt pessimiste. Ce pacte accorde une forme de prime à la violence, au profit des rebelles qui ont pris les armes », écrit ce journal qui cite cet ancien diplomate français.
Selon le Challenger qui se fait aussi l'écho de cette information, l'option de la décentralisation poussée pour résoudre la crise au nord du Mali ne convainc pas l'ancien diplomate français. Il me semble illusoire de miser sur une décentralisation soutenue pour apaiser les tensions au Nord Mali. Il s'agit d'y mettre plus d'Etat et non moins d'Etat », souligne le Challenger qui fait ainsi référence à Nicolas Normand.
Ce qui fait dire au journal le Carrefour qu'Iyad Ag GHALY reste le Maître absolu du Désert Malien. Cela malgré la Présence de la MINUSMA, de la force BARKHANE, de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et de la milice pro Bamako le GATIA.
« Après la signature de l'Accord par la CMA le 20 juin 2015, Iyad Ag Ghaly depuis ses cachettes, avait menacé dans un communiqué les responsables de la CMA, signataires du dit accord, les troupes de la MINUSMA et de l'armée malienne d'engager une lutte sans merci contre eux. Il a donc mis à exécution, sa menace en ouvrant des fronts partout contre les troupes armées de la CMA, des FAMA, de la MINUSMA », rappelle le Carrefour.
Malgré cette situation l'Essor nous apprend ce vendredi que la force des nations unies au Mali poursuit sa politique en faveur du retour de la paix et de la sécurité dans le pays en témoigne la réhabilitation des armureries des commissariats de police.
« La Minusma participe activement à l'amélioration des conditions de travail des forces de police par la remise en état et ou la construction de leurs locaux. C'est dans ce cadre, qu'elle va procéder à la réhabilitation des armureries des différents commissariats du pays. Ce qui va permettre une meilleure conservation, et dans de très bonnes conditions, des armes des policiers, en le mettant à l'abri des aléas climatiques », écrit le quotidien national.
HF/of/APA