Rôles et responsabilités du parti dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de la démocratie au Mali. Lorsqu’une nation se trouve à un tournant critique de son histoire, comme c’est le cas de notre pays aujourd’hui, elle doit avec sérénité réunir ses filles et ses fils, pour se concerter et trouver une solution à ce qui constitue pour elle, un défi majeur à relever : sauver le Mali, préserver son unité nationale et son caractère laïc et républicain. Faut-il rappeler à ce sujet, les valeurs ancestrales de dialogue, de l’arbre à palabre du village, à travers lesquelles, nos communautés ont résolu tous les conflits et autres facteurs de désintégration sociale.
S’inspirant de ce trésor séculaire, le RPM, est convaincu que rien de solide ne peut se bâtir dans le contexte actuel de notre pays sans dialogue, sans communication, sans compréhension mutuelle.
La recrudescence des agressions et attaques terroristes contre les forces armées et de sécurité et les paisibles populations du Mali et parfois les amis de notre pays à travers la MINUSMA vise à plonger notre pays dans une situation sécuritaire qui démobilise les populations et les amis et partenaires du Mali.
Les objectifs imaginables visés par ces ennemis de la paix sont entre autres :
-Empêcher la mise en œuvre de l’Accord et la tenue des élections municipales et régionales ;
-Discréditer l’Etat et les partis politiques ;
-Humilier les forces de défense et de sécurité ;
-Empêcher le retour de la paix et la relance du processus de développement économique ;
-Dénoncer l’Accord pour créer ou justifier les conditions d’un nouveau conflit sécuritaire et institutionnel.
Mais ils se heurteront dans leur funeste entreprise à la détermination des Forces armées et de sécurité et à celle de l’ensemble des populations maliennes à lutter contre le terrorisme, le narcotrafic et toutes les formes de criminalité.
Pourquoi faut-il communiquer ?
Nous devons communiquer pour :
-Avoir une compréhension partagée de la question sécuritaire, c’est-à-dire reconnaître sans complexe ce genre de défi imposé aux Etats, ex : les USA en Irak ; l’Algérie avec le FIS ; la Tunisie ; Boko Haram contre le Nigéria, le Cameroun, le Tchad, le Niger ; la Casamance et le Sénégal ; la France et la Corse ; l’Espagne et le pays basque ;
-Saluer les sacrifices consentis par les forces impliquées : Forces de défense et de sécurité tous corps confondus ; populations ; communicateurs infatigables au risque de leur vie ; missions publiques agressées sur le terrain ; communauté internationale de solidarité ;
-Expliquer la nature et la dimension réelle des violences : rébellion résiduelle désespérée ; banditisme ; narcotrafic, vols de biens et viols ; velléités identitaires et religieuses contre la République, la laïcité et la démocratie.
Nous devons aussi communiquer pour nous entendre sur le sens du devoir pour la paix et le progrès social et économique. Notre pays va s’assumer face à l’histoire pour construire un pays réconcilié et en paix. Le RPM invite à cet effet tous les patriotes à prendre la mesure réelle de la situation, à se montrer à la hauteur de la sympathie, de l’appui et de l’accompagnement dont nous bénéficions de la part de la communauté internationale. Il y a des menaces que les armes ne peuvent pas faire disparaître ; il y a des besoins que les contributions financières ne peuvent pas satisfaire.
Nous devons renouer le fil du dialogue entre tous les Maliens, qu’ils soient civils ou militaires, du Nord ou du sud, de l’Est ou de l’Ouest. Nous devons absolument resserrer les rangs pour faire face aux défis de l’heure et à ceux du futur. Soutenir les efforts entrepris par nos forces armées et de sécurité pour ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; préparer et organiser des élections municipales et régionales transparentes, crédibles et apaisées, renforcer et accélérer les acquis socioéconomiques.
Nous devons communiquer pour mieux accompagner l’action du Gouvernement; contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation nationale ; inciter les responsables, militants et sympathisants des partis politiques à s’approprier ce processus qui offre à notre pays un cadre inclusif et dynamique de concertation pour faire face aux multiples défis de notre développement.
Comme le disait Mandela, quand il y a un marathon, le dernier kilomètre est le plus difficile. Maintenant que l’Accord de paix et de réconciliation est signé, mettons-nous à l’œuvre pour son application, pour réaffirmer notre désir de vivre ensemble, notre vision du Mali, comme étant un pays un et indivisible. Et cela, personne ne pourra le faire à notre place.
C’est en nous écoutant, en nous regardant les yeux dans les yeux que nous pouvons parachever l’œuvre de construction du Mali nouveau que nous venons de commencer.
C’est un message de responsabilité et d’humilité que le RPM voudrait transmettre à l’opinion nationale et internationale à travers cette conférence de presse. En ayant à l’esprit le rôle primordial qui revient à notre parti dans l’œuvre de réconciliation nationale que notre pays vient d’engager, pour renouer le fil du dialogue entre tous les Maliens, qu’ils soient civils ou militaires, du Nord ou du sud. Nous devons absolument resserrer les rangs pour faire face aux défis de l’heure et à ceux du futur. Soutenir les efforts entrepris par nos forces armées et de sécurité pour ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; préparer et organiser des élections municipales et régionales transparentes, crédibles et apaisées.
Le RPM voudrait profiter de cette occasion pour lancer un appel amical à tous nos concitoyens et leur dire qu’ils doivent prendre la mesure de la gravité de la situation et se montrer à la hauteur de cette générosité et cette compréhension dont nous bénéficions de la part de la communauté internationale.
Il y a des menaces que les armes ne peuvent pas faire disparaître ; il y a des besoins que les contributions financières ne peuvent pas satisfaire.
Cette conférence de presse procède de la volonté du RPM de contribuer à l’instauration d’un climat indispensable pour retrouver une vie politique normale de stabilité au Mali. Nous avons l’expertise et les ressources nécessaires pour cela. Nous avons aussi la culture, les instruments, les outils pour traiter à la racine, les causes qui nous ont entrainés dans cette crise ; et cela, je le dis, personne ne le fera à notre place.
Boubacar Diallo-RPM