Le mercredi dernier, la Maison de la Presse, a servi de cadre pour une conférence presse sur la disparition de notre confrère du Journal ‘’Le Sphinx’’ Birama Touré. Initié par la Maison de la Presse, l’évènement a enregistré la participation de plusieurs organisations et associations du monde des médias. Au nombre desquels, le SYJOR (Syndicat des Journalistes Reporters), l’OJRM, l’ASSEP et l’URTEL.
Dans son discours introductif, le président de la Maison de la Presse, Dramane Aliou Koné, a précisé qu’au Mali, « on a assisté à des cas d’enlèvements, d’agressions et d’intimidations de journalistes, mais jamais à un cas de disparition ». Raison pour laquelle dit-il, le cas de Birama Touré disparu depuis le 29 janvier dernier est un peu délicat et doit être traité avec prudence.
A l’en croire, le gouvernement du Mali, à travers le Ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication et celui de la Sécurité et de la Protection civile, est en train de faire des efforts pour trouver ses traces. Avant d’ajouter que les fausses rumeurs selon lesquelles, il serait à Kayes sont totalement fausses.
Pour le président de l’ASSEP, Birama Fall, l’on doit rester optimistes. Car dit-il, jusqu’à preuve de contraire, rien ne prouve qu’il est mort. « Tous les hôpitaux ont été sillonnés, on n’a pas retrouvé ses traces parmi les blessés ni parmi les morts. A partir de là, juridiquement on ne peut pas parler de sa mort », dit-il.
Quant au président du Syndicat des Journalistes Reporters (SYJOR), Baye Coulibaly, il a invité les hommes de média à rester mobilisés jusqu’au bout. Pour rappel, le SYJOR avait déjà organisé une conférence de presse sur la disparition de Birama Touré.
Le président de l’OJRM, Kassim Traoré, a pour sa part déploré que les hommes de média ont mis trop de temps avant de réagir.
Lassina NIANGALY